La prolifération des sangliers prend des proportions inédites en Dordogne. La facture des dégâts agricoles a explosé, passant de 143 000 euros en 2010 à 553 000 euros en 2023.
Paradoxalement, les chasseurs sont moins nombreux mais abattent davantage d’animaux : 15 500 chasseurs aujourd’hui, contre 25 000 en 2010, mais 23 000 sangliers prélevés, contre seulement 8 000 il y a quatorze ans.
La Fédération des chasseurs parle désormais d’une « corvée » pour qualifier les battues, alors que l’État s’est progressivement désengagé de cette mission de service public.







