Les parties prenantes ont signé la convention hier matin. Action cœur de ville, le dispositif qui existe depuis 2018 et qui permet de réunir les acteurs du territoire autour de projets communs et surtout de faciliter leur financement. Un dispositif dont le Bergeracois a bien su se saisir selon Jean-Charles Jobart, sous-préfet de Bergerac.

« C’est plus de 15 millions d’euros d’investissements qui ont été réalisés sur les territoires de Creysse et Bergerac. C’est vraiment grâce à la dynamique de tous les acteurs : ville, agglomération, département, banque des territoires, Anah et bien sûr Etat qui ont permis de mobiliser tous les financements et de faire énormément d’actions. » Jean-Charles Jobart, sous-préfet de Bergerac

Halle de Bergerac, Dordonha, piste d’athlétisme, centre événementiel pour ne citer que ces projets. Place maintenant à Action Cœur de Ville 2 avec de nouvelles fiches actions pour les collectivités sur la base de nouvelles orientations avec des priorités sur les entrées de ville et les quartiers de gare. À Creysse, Frédéric Delmarès, le maire et président de la CAB prévoit déjà de travailler sur la friche Charbit et la redynamisation du bourg. À Bergerac, on connaît les projets de la municipalité autour de la gare. Il est aussi question, dans ces fiches actions, de la place de la République à Bergerac toujours, du fameux stade d’eaux vives, qui sera implanté au barrage, avec en complément un aménagement des berges et puis autre gros dossier, celui de l’ESCAT.

« On a besoin de réorganiser complètement le site. On a des projets de construction. Il y a du terrain disponible où on va pouvoir continuer à développer l’offre immobilière. On a besoin de se positionner en termes de territoire innovant pour justement attirer des entreprises et leur montrer que sur ce site la mutualisation des activités permet des synergies et permet de mettre en réseau tous ces acteurs économiques. Donc, on a un vrai écosystème qui est en train de naître et de mûrir à l’ESCAT. » Frédéric Delmarès, président de la CAB

L’étude de reconversion de l’ESCAT qui sera lancée l’an prochain pour un montant de 60.000 euros. À noter au passage les 10 millions prévus pour l’acquisition et la réhabilitation de l’immeuble des anciennes « Nouvelles Galeries », un sujet que les élus présents à la signature de la convention n’ont toutefois pas évoqué. Néanmoins, tous se sont accordés à dire que le Bergeracois était un secteur porteur d’avenir. « C’est la locomotive économique du département », a même insisté le sous-préfet.