Comment reconvertir un ancien séchoir à tabac en habitation ? La question a attiré près de 70 participants vendredi dernier à Saint-Pierre-d’Eyraud, lors d’une réunion publique organisée par l’Agglomération bergeracoise.
Ces bâtiments emblématiques du paysage périgordin, longtemps dédiés au séchage du tabac, offrent un potentiel architectural intéressant grâce à leur orientation, leur volume et leur ossature en bois. Ils peuvent ainsi devenir des logements atypiques et lumineux.
Mais la transformation a un prix : la note peut atteindre 2 500 à 3 000 euros le mètre carré, rappellent les professionnels.
La reconversion nécessite en outre un permis de construire et une réflexion technique poussée pour répondre aux normes actuelles.
À Fraisse, la mairie s’intéresse déjà à ce type de projet, preuve que ces bâtiments ruraux pourraient connaître une nouvelle vie dans les années à venir.






