Vers un tiers lieu des transitions à Bergerac

You are currently viewing Vers un tiers lieu des transitions à Bergerac
Des architectes et associations ont visité l'ancien lycée pour envisager comment occuper l'espace
  • Publication publiée :27 juin 2023
  • Post category:Actus

Faire de l’espace Jacques Lagabrielle un tiers lieu des transitions. C’est un des projets sur lequel travaille la ville de Bergerac avec le Pôle Territorial de Coopération Économique la Fab’Coop porté par Coop’Actions. Le PTCE qui, la semaine dernière, avait convié plusieurs assos ou structures déjà inscrites dans la transition culturelle, sociale ou encore environnementale à visiter l’ancien lycée de l’Alba pour essayer de se projeter dans cet espace de 3.000m².

« On est dans une phase où la ville réfléchit à comment on pourrait occuper tout le bâtiment. Le jour où le bâtiment pourra passer en ERP3*, qu’il pourra accueillir plus de public, ça va être l’objet aussi de la visite, se rendre compte des potentiels, des espaces qu’il y a de disponible sur le site, il y a un ancien restaurant, etc… et bien d’aller chercher les acteurs qui ont envie de porter ces initiatives-là. Et ce qui compte pour nous, PTCE, c’est qu’avec tous ceux qui sont déjà là, ceux qui auront envie de venir, de réfléchir à ce que sont les fonctions d’un lieu des transitions, qu’est-ce qui est existant ? qu’est-ce qu’on a nous dans notre écosystème qui peut répondre à ces ambitions là ? et qu’est-ce qu’il manque ? et du coup aller faire émerger des porteurs de projets. On est dans un projet de coopération et de co-construction qui est aux prémices, même si le lieu est déjà occupé et vit beaucoup, on le voit avec la recyclerie. » Kamel Dembri, directeur de Coop’Actions

La recyclerie, mais aussi l’association BASE, le foyer culturel du théâtre du Roi de Cœur, les bureaux de l’Attache Rapide et de Coop’Actions ou encore un peu plus loin Roue Libre. Et les associations ou structures intéressées par l’idée d’un tiers lieu des transitions sont visiblement nombreuses : Souffler sur les braises, Zéro Déchets, l’UTL ou encire Cap maison de la transition. Au milieu des curieux, on trouve même des entrepreneurs à l’instar de Mélissa Lainé-Carré qui a déjà une activité de traiteur. Elle, c’est justement la cuisine dont parlait Kamel Dembri tout à l’heure qui pourrait l’intéresser.

« Dans un an, j’ai projet de monter un bar à tapas. Du coup, je me dis que le côté solidaire, ça peut aussi rentrer dans ce que je mets déjà en place : je travaille avec le budget de chacun tout en travaillant des bons produits locaux, bio. Du coup, ça serait que les gens puissent venir manger des bons produits et qu’ils puissent venir danser, s’amuser. » Mélissa Lainé-Carré

Mais avant cela, pour pouvoir passer Lagabrielle en établissement recevant du public de niveau 3, c’est-à-dire pour pouvoir accueillir jusqu’à 700 personnes, il faudra investir quelque chose comme 120.000 euros. La décision modificative serait sur le bureau des élus. À noter que des études et travaux ont déjà été réalisés. Mais pour la Ville il n’est pas question de refaire le bâtiment complètement à neuf. Il s’agira plutôt de s’adapter aux besoins réels des associations qui occuperont l’espace. La municipalité qui, dans cette perspective, pourrait s’appuyer sur des permanences architecturales. En clair, des architectes qui viennent s’installer plusieurs mois dans un lieu pour comprendre son fonctionnement et adapter au mieux le projet architectural.

« L’idée est que nous soyons facilitateurs et que l’outil soit le plus facile à gérer pour les associations, le plus économique », nous a confié Alain Banquet, adjoint chargé du développement durable et de la transition écologique.

*Etablissement recevant du public de niveau 3 – jusqu’à 700 personnes accueillies