Une trentaine de communes de Dordogne contestent la décision de l’état

  • Publication publiée :12 janvier 2022
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23 février 2018 – 5583 vues

De pas avoir reconnu l’état de catastrophe naturelle pour la sècheresse de l’été 2016. Plus de 140 communes du département avaient fait la demande à l’époque. Toutes déboutées en Octobre dernier par décision ministérielle. Mais certaines ont décidé de contester cet arrêté de non classement en état de catastrophe naturelle. C’est le cas à Prigonrieux où une trentaine d’habitants ont été impactés par cette sécheresse en 2016, à cause du phénomène de retrait gonflement de l’argile présent dans les sols.

Sylvain Clève, policier municipal à Prigonrieux

A Prigonrieux comme dans une trentaine d’autres communes du département, on a décidé de contester cet arrêté ministériel. Deux mois de recours gracieux dont l’échéance vient de tomber. C’est maintenant la justice administrative à Bordeaux qui va devoir trancher. L’avocat choisi par les communes et l’union des maires de Dordogne boucle actuellement le dossier. Un processus long qui peut durer jusqu’à 2 ans. En parallèle, ce sont les critères mêmes, pour reconnaitre l’état de catastrophe naturelle, auxquels vont s’attaquer les élus. Sous l’égide de l’UDM 24 toujours. Son directeur Claude Rey.

Claude Rey, directeur de l’union de maires de Dordogne

2005 et plus récemment en 2016. Des épisodes de sècheresse plus réguliers dans le sud-ouest et en Dordogne. Parfois reconnus dans une commune mais pas celle d’à côté, l’état de catastrophe dépend aussi d’un maillage du territoire français particulier et perfectible selon certains élus. Claude Rey.

Claude Rey

Les parlementaires pourraient être sollicités sur cette problématique dans le courant du printemps.