04 janvier 2022 – 1223 vues
Un nouveau concept débarque en Dordogne. A Bergerac et Périgueux.
C’est Toog, une plate-forme qui permettra de réserver des activités de loisirs à la dernière minute et à prix cassés. Le lancement est prévu dans quelques jours. Le 15 précisément à Bergerac.
A l’origine du projet, Benjamin Gueroui, 26 ans, Agenais d’origine.
Benjamin qui, en juillet dernier a quitté Paris et le monde de la finance, dans lequel il évoluait, pour rejoindre Bergerac et y développer sa start-up : Toog, référence à « together », ensemble en anglais, avec l’idée de créer du lien social autour des loisirs. Une manière pour Benjamin de donner du sens à son quotidien.
L’idée de Toog est née dans son esprit, il y a huit ans, à partir de son expérience personnelle et d’un constat : celui qu’il est difficile de nouer des contacts dans une ville autrement que par le boulot ou via des associations, et difficile donc de profiter de loisirs quand on ne peut pas réunir une bande de copains. Benjamin s’est donc inspiré de concepts comme Too Good To Go, qui permet à des particuliers d’acheter les invendus des commerces à moindre frais, pour l’adapter au monde du loisirs et au passage lutter contre les idées reçues…
« C’est la fameuse phrase « il n’y a rien à faire dans ma ville ». Et c’est contre cette phrase là que Toog lutte en quelque sorte. Non il n’y a pas rien à faire dans nos villes. C’est juste qu’on est habitué à faire certaines activités, qu’au final on a rétrécit notre champ de vision. Et en fait Toog c’est justement ce dénicheur d’activités de loisirs qui, pour certaines, sont même insolites. Donc aujourd’hui à Bergerac on a plus de 15 partenaires et pour tout âge. » Benjamin Gueroui, fondateur de Toog
Du laser-game aux ateliers de cuisine, du sauna japonais à la découverte de l’œnologie ou encore des séances de bien-être promet Benjamin Gueroui, qui ne s’est pas lancé sans filet dans cette aventure. Il a contacté des centaines de professionnels avant de concrétiser le concept de Toog. « L’adhésion a été massive », assure le jeune entrepreneur qui a enchaîné avec une levée de fonds et s’est assuré le soutien d’incubateurs. « Preuve en est qu’on peut aussi monter une start-up en Dordogne », dit-il.
Alors concrètement, Toog, comment ça va marcher ? « Nous ne sommes pas des référenceurs », explique Benjamin qui estime proposer un concept unique au monde. Les professionnels pourront déposer leurs offres sur la plateforme, gratuitement. Seul impératif : proposer des sessions à prix réduit. Objectif : leur permettre de combler des créneaux inutilisés et/ou de gagner en visibilité et en confort…
« Des artisans et des artisanes, en fait, ils n’ont pas réellement d’heures creuses. Mais ce qu’on leur propose, c’est de revenir aux fondamentaux : de partager leur savoir-faire plutôt que de s’occuper de la communication sur les réseaux sociaux, de la gestion des réservations, le planning, les flux monétaires, etc… »
Les particuliers devront eux s’inscrire et s’identifier sur la plateforme pour accéder aux propositions. Le tout sans engagement également. En tout cas pour l’instant. Toog compte bien proposer d’ici un an des abonnements premium aux utilisateurs et prendre des commissions sur les offres des partenaires. Mais d’ici là, Benjamin et ses six collaborateurs se donnent trois à quatre mois, pour voir si la mayonnaise prend à Bergerac, Périgueux et Agen. Benjamin Gueroui qui veut se montrer confiant par rapport à la crise sanitaire et les restrictions possibles. Au point que l’équipe de la start-up travaille déjà à une implantation à Bordeaux, Toulouse et Nantes.
Et à noter si vous voulez découvrir la plateforme, les Toog Game, qui auront lieu à Bergerac le 16 janvier. Infos et inscriptions à retrouver sur le site internet de Toog.