Travaux de la caserne, Jeux Olympique, ce qui attend les pompiers de Bergerac en 2024

Les pompiers de Bergerac célébraient la Sainte Barbe, vendredi dernier. L’occasion de faire le point sur les activités de l’année. Activité en baisse par rapport à l’an dernier. 2022, année cependant exceptionnelle. Ainsi, en 2023, les pompiers de Bergerac sont intervenus à 5.500 reprises. C’est en moyenne 15 interventions par jours et 20.000 h sur l’année. Des pompiers qui, en plus du secours aux personnes, qui représente 78 % de leur activité, de leurs interventions sur les accidents (9%) et les incendies (8%) sur le territoire, ont été sollicités cette année au-delà des frontières Périgourdines. Les pompiers de Bergerac présents en effet sur le séisme dans les Deux-Sèvres, sur les violences urbaines à Paris, sur les méga-feux au Canada ou encore pour sécuriser la Coupe du monde de rugby à Bordeaux. Une implication saluée par le directeur départemental du SDIS 24. Alain Rivière qui a aussi mis à l’honneur les jeunes sapeurs-pompiers volontaires de Bergerac et leurs formateurs. Le centre de Bergerac qui fait école au niveau départemental dans ce domaine, a-t-il dit. Mais ce qu’on attendait surtout, c’était des nouvelles de la future caserne. Puisqu’en effet les travaux ont pris du retard. Retard, car il a fallu convaincre les maires des 43 communes défendues en premier appel par les pompiers de Bergerac de mettre un peu plus encore la main à la poche puisque le coût de construction a grimpé de 2 millions par rapport au montant prévisionnel.

« On a pris un an de retard quand même à permettre de mettre tout le monde d’accord. Et l’autre retard qu’on a pris effectivement, c’est qu’on n’a pas pu attribuer les 18 lots immédiatement parce que les offres n’étaient pas bonnes. Et donc on a dû relancer le marché de la charpente et le marché des panneaux photovoltaïques qu’on vient tout juste d’attribuer. » Alain Rivière, directeur départemental du SDIS 24

Conséquence, les premiers coups de pioche devraient être donnés avant la fin mars sur la zone des Sardines, près de l’Aqualud, à Bergerac. Un chantier à 8 millions d’euros qui devrait s’étaler sur 19 mois. Rendez-vous là-bas pour la Sainte Barbe 2025, espère Alain Rivière qui est arrivé tout de même avec une bonne nouvelle pour 2024. Les pompiers de Bergerac participeront d’une certaine manière aux Jeux Olympiques en venant en renfort des équipes de Paris.

« À travers une unité mobile de décontamination qui est donc un équipement qui permet de prendre en charge des victimes qui ont été contaminées par un toxique de guerre lors d’un attentat. Donc un certain nombre d’unités mobiles sont réparties au niveau national et donc Bergerac effectivement, pour le département de la Dordogne, sera le siège de cette unité mobile, donc il conviendra de former les personnels et d’être prêts pour les JO. » Alain Rivière

Et ce sont ainsi la moitié des effectifs qui seront formés à l’équipement qui devrait arriver au printemps et restera ensuite mobilisable pour assurer par ailleurs, au quotidien, la sécurité des grandes villes comme Bordeaux. Une unité mobile prise en charge à 100 % par l’État soit un cadeau de 250.000 euros pour le SDIS 24.

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