Retour aux sources pour la 36e Grappe de Cyrano

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Quelque 300 spectateurs sont attendus en moyenne sur chaque spéciale. Photo d'archives EB
  • Publication publiée :21 avril 2023
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Plus qu’une semaine avant la Grappe de Cyrano Unibéo. 36e édition de cet enduro-moto devenu incontournable et organisé par le moto club Grappe de Cyrano basé au Buisson. Quelque 600 pilotes venus de toute la France et même de Belgique, Suisse, Italie ou encore Grande-Bretagne, prêts à parcourir les 430km de l’épreuve ponctuée de 8 spéciales. Avec cette année, un retour aux sources, à Monbazillac donc.

« La Grappe est originaire de là-bas. Du coup, on a quand même pas mal de bénévoles(1) qui sont tout de même restés malgré la distance. Donc voilà, c’était un petit peu pour leur faire hommage et faire hommage aussi aux gens qui ont créé la Grappe. Donc le samedi sera consacré sur le Périgord Pourpre avec un passage sur Monbazillac avec la spéciale. La mythique spéciale au pied du château de Monbazillac. » Yohan Laplanche, le président du Moto Club Grappe de Cyrano.

Et ce sera sans doute le meilleur spot pour apprécier la course ce jour-là. Le dimanche, direction le Périgord noir avec de nouveaux secteurs notamment sur Simeyrols ou encore Carlux. Départs et arrivée se feront au Buisson.

Autre nouveauté cette année, la mise en place d’une « spéciale surprise ». Personne ne sait où elle se trouve. Pas de reconnaissance préalable donc pour les pilotes, mais l’assurance d’un parcours pas trop compliqué pour ne pas leur faire prendre de risque. Par contre, pas de public non plus. Le public qui aura quand même du rab cette année avec l’autre nouveauté, une 8e spéciale, qui permettra aux 40 premiers du classement scratch de venir gratter quelques secondes au classement. Et parmi les pilotes, on pourra compter sur la présence du vainqueur de l’an dernier, Valérian Debaud, sur Jérémy Tarroux, qui l’a emporté à plusieurs reprises, ou encore sur Loïc Larrieu qui a été champion du monde d’enduro. Une 36e édition qui se présente donc sous les meilleurs auspices avec également côté animations, au Buisson, des initiations pour les enfants sur des mini-motos électriques.

La moto électrique, sans doute plus verte (2), qui ne sera pas encore présente en compétition cette année. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. Mais les pilotes se sont désistés lorsqu’ils ont découvert le nombre de kilomètres à parcourir, explique Yohan Laplanche.

« On a un petit peu de mal avec notre épreuve parce que ça représente plus de 200 kilomètres par jour de liaison donc en fait les motos électriques ne sont pas tout à fait au point pour faire toutes ces distances-là en liaison. Maintenant, ça fait quelques années qu’on a des motos électriques qui nous font des démonstrations sur les spéciales. On a pu voir que la performance est au rendez-vous. Il reste juste le problème d’autonomie à régler. »

Les motos d’enduro électrique qui ont actuellement une autonomie de 50/60km. Ce n’est donc pas pour tout de suite mais on y viendra sans doute.

D’ici là, rendez-vous donc samedi, pourquoi pas à Monbazillac, pour suivre la Grappe. Les pilotes, eux, ne devraient pas tarder à débarquer en Dordogne pour débuter les repérages dès lundi et profiter sans doute du Périgord. « La grappe c’est aussi bon pour l’économie locale », conclut Yohan Laplanche.

(1) Après un redémarrage post-covid un peu compliqué l’an dernier, les bénévoles sont à nouveau bien présents. 250 à 300 cette année.

(2) S’un point de vue environnemental, les équipes de la Grappe doivent systématiquement réaliser avec le Codever une étude d’impact sur la faune et la flore et assurer la remise en état des sites, si nécessaire, à l’issue de la compétition.