Ligne TER 26 : Bus de substitution et ligne éphémère pendant les travaux

  • Publication publiée :12 janvier 2022
  • Post category:Actus


19 octobre 2018 – 7600 vues

Il a bien entendu été question de l’adaptation du transport pendant la durée des travaux sur la ligne 26 qui débuteront le 2 janvier 2019. Des travaux qui devraient s’étaler ensuite jusque fin septembre. Et des bus de substitution seront mis en place.

25 bus contre 28 trains habituellement entre Bergerac et Libourne. Sous deux formules : des omnibus, qui desserviront l’ensemble des gares mais aussi des bus plus directs qui ne feront étape qu’à Bergerac, Gardonne, Sainte-Foy, Vélines, Castillon et Saint Emilion.
Un temps de trajet malgré tout rallongé. Alors autre option, uniquement pour les voyageurs du matin et du soir : prendre le bus depuis Bergerac pour rejoindre Mussidan. Là-bas c’est la ligne Périgueux – Bordeaux qui prendra le relais. Gain de temps estimé par rapport au bus de substitution : au moins 30 minutes. Un service supplémentaire proposé d’abord sous forme d’expérimentation, pendant 3 à 4 mois. Et si cela fonctionne, la navette restera en place jusqu’à la fin des travaux. L’association d’usagers Auterbs aurait aimé que la même chose soit mise en place entre Sainte-Foy et Montpon compte tenu notamment des 4 mois de travaux prévus à Lamothe-Montravel. Espoirs douchés hier soir lors de la réunion.

Et pour ceux qui viennent de plus loin, du sarladais ?
Là aussi, la région a présenté un schéma de transport pour les travaux.
Outre les bus, 11 entre Sarlat et Bergerac, une ligne temporaire va être mise en place entre Sarlat et Périgueux via Le Buisson à la demande de l’autre association d’usagers Périgord Rail Plus. Une ligne que la Région imagine bien installer au-delà de la période de travaux. Ecoutez Jacky Emon, conseiller régional délégué aux TER.

Écouter le podcast

Notez d’ailleurs que des négociations sont en cours avec la SNCF pour que les abonnés ne payent pas de surcoût pour prendre la ligne Périgueux – Bordeaux depuis Mussidan ou Sarlat. C’est en bonne voie, nous a assuré Jacky Emon. De quoi rassurer l’association Auterbs qui espérait quand même une remise commerciale supplémentaire. Là dessus la réponse a été toute nette hier : c’est NON.
Enfin côté substitution, des taxis à la demande seront proposés pour les voyageurs de Mauzac et Trémolat où le bus ne pourra pas passer.

« On se battra pour que Bergerac soit à moins d’une heure de Bordeaux »

Alors les associations d’usagers se disent satisfaites des négociations pour ce plan de substitution même si tout n’est pas parfait.
Et elles souhaitent maintenant, tout comme la CAB, que le dialogue soit établi de la même manière pour définir les horaires pour l’après travaux. Pas de problème pour Jacky Emon. Isabelle Fernandes, la présidente d’Auterbs espère déjà plus de créneaux pour plus d’attractivité. « On se battra pour que Bergerac soit à moins d’une heure de Bordeaux », a complété hier Thierry Auroy-Peytout, le cheminot maire de Lamonzie.

« Il faut remettre de l’humain en gare »

Et puis s’il y a eu accord sur certains points, il a aussi eu des tensions, hier soir et notamment concernant la réduction du service de la SNCF.
Fermeture de guichets, horaires d’ouverture des gares réduits, surcoût pour qui prendra maintenant son billet à bord du train. « Il faut remettre de l’humain en gare », ont affirmés de nombreux usagers et élus présents hier au Buisson. « On ne peut pas faire l’économie de tout », a fait remarqué la CGT.
Autre point de crispation hier, l’avenir de la ligne Périgueux – Agen. « La SNCF supprime des trains au moindre prétexte et après on s’étonne qu’il n’y ait plus d’usagers », dénonce Jean-François Martinet, le président de l’association Périgord Rail Plus. La 48 est effectivement sur la liste noire des petites lignes. Et sur ce dossier, la région n’est pas des plus optimistes. Jacky Emon à nouveau.

Écouter le podcast

Une note de positif quand même pour terminer avec la validation des travaux de mise en accessibilité de la gare du Buisson. Ils commenceront en mai prochain.
Et puis aussi la création d’un syndicat mixte intermodal en Nouvelle-Aquitaine. Ça c’est déjà une réalité. Il permet notamment de faciliter les déplacements via le site Modalis.fr