Les supérettes autonomes Api arrivent en Dordogne

You are currently viewing Les supérettes autonomes Api arrivent en Dordogne
Modèle type de supérette Api. DR API
  • Publication publiée :23 février 2024
  • Post category:Actus

Les supérettes autonomes Api arrivent en Dordogne. La première sera inaugurée le 1er mars prochain à Eyraud Crempse Maurens. Les supérettes Api, des épiceries en libre-service de 40m², accessibles généralement 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Un concept suédois développé en France par Julien Nau, Alex Grammatico et Jean-Luc Treillou en Charente, en 2022, pour ramener du service dans les villages. Les supérettes qui s’implantent donc dans des communes d’au moins 500 habitants et qui sont éloignées des supermarchés d’une dizaine de minutes en voiture.

Côté pratique, pour rentrer dans la supérette, on scanne sa carte ou son QR code sur son téléphone. Ensuite, on a le choix entre 700 références, y compris du frais, à des tarifs identiques à ceux des supermarchés. Et comme sur une caisse automatique classique, on scanne et on paye ses articles de manière autonome. À noter qu’un Apicier passe tout de même quotidiennement pour réapprovisionner les rayons, créer les cartes d’accès et puis faire du lien. Recréer du lien, c’est justement l’un des points positifs mis en avant par les fondateurs de la société Api.

« On a beaucoup de clients qui, vu que c’est le seul endroit du village où il y a de la musique, de la lumière et du chauffage et bien ils se retrouvent et après, ils vont boire une tasse de thé ou prendre l’apéro. Ce n’est pas l’âme d’antan, mais on retrouve quand même un petit peu de vie. » Alex Grammatico, co-fondateur d’Api

Les supérettes qui seraient particulièrement bien accueillies par les seniors ou les personnes qui ont des problèmes de mobilités, mais qui peuvent aussi être utiles à ceux qui travaillent en horaires décalés. Puis un peu comme les distributeurs en tout genre qui poussent un peu partout, ça sert à dépanner. Reste que côté humain, cela ne vaut sans doute pas une épicerie classique. Mais le modèle ne serait pas rentable, explique Alex Grammatico qui tient toutefois à mettre en avant la contribution de son entreprise à l’économie locale.

« On a un programme super-local. Ce sont des producteurs qui sont dans les 50km qui fournissent une marque de magasin. À terme, on souhaite avoir entre 7 à 10 % de notre offre de producteurs « super-local ». »

Les producteurs qui peuvent directement solliciter l’entreprise d’ailleurs pour référencer leurs produits.

Si la supérette d’Eyraud Crempse Maurens sera la première à ouvrir ses portes en Dordogne, d’autres vont rapidement suivre et notamment à Saint-Laurent des Hommes. D’ici à quelques jours, le réseau comptera 44 supérettes dans la région. Il est prévu d’en implanter 90 nouvelles en 2024 à l’échelle nationale.