Les retraités dans la rue hier. Manifestation intersyndicale pour demander l’augmentation des pensions face à la baisse du pouvoir d’achat.
Plusieurs rassemblements avaient lieu en Dordogne dont un hier matin à Bergerac sous la houlette de la CGT.
“La revendication principale, c’est de ne pas attendre le premier janvier 2024 pour avoir une revalorisation. On a subi, comme beaucoup de Français, l’inflation, l’augmentation des prix et on sait que les retraites ne sont pas les plus importantes aujourd’hui en France. Donc, on demande au moins 10% d’augmentation des pensions sur une période très rapprochée.” Jean-Pierre Tricaud, co-secrétaire de l’union syndicale des retraités CGT en Dordogne.
Les retraités Bergeracois qui avaient décidé de se rassembler hier devant le bureau de Poste de la rue de la résistance, fermée pour trois mois pour travaux, afin dénoncer la disparition des services publics de proximité.
“Ce qui nous inquiète dans la même démarche, c’est qu’un certain nombre d’opérations de Poste, qui ne sont pas financières, sont déroutées sur la maison de la presse et un bar tabac. Donc toutes ces démarches-là, ça contribue aussi à la casse du service public, à habituer les gens à ne plus avoir un service de proximité.”
Et puis troisième inquiétude mise en avant par les retraités : la difficulté d’accès aux soins, avec en plus désormais la fermeture de l’accueil des urgences chaque nuit jusqu’à fin septembre, et le traitement réservé aux personnes âgées dans les EHPAD et résidence autonomie. L’USR CGT Dordogne qui a donc travaillé sur une nouvelle version de son livre blanc de la santé. Un outil militant sur lequel le syndicat entend s’appuyer pour proposer des conférences débats, sur tout le département, aux professionnels de la santé et aux élus qui se sentent concernés. Première réunion prévue à Bergerac le 27 juin.