11 septembre 2019 – 994 vues
Mobilisation toujours forte au 87e jour de grève aux urgences et ce malgré donc le plan dévoilé par Agnes Buzyn qui prévoit de débloquer 750 millions d’euros sur 3 ans. « Ce n’est que 250 millions par an et qui plus est de l’argent que l’on déplace et non des fonds supplémentaires », commente l’UNSA de l’hôpital Samuel Pozzi. Et d’ajouter que la plupart des propositions de la ministre sont déjà en application à Bergerac : maison médicale avec des médecins salariés, gestionnaire des lits à l’hôpital ou encore réduction du parcours du patient pour la médecine programmée.
Du positif, il y en a quand même dans ce plan mais rien pour répondre à l’urgence actuelle estime le syndicat. Le collectif national inter-urgence devait tenir une assemblée générale hier et la CGT Santé a prévu une manifestation aujourd’hui. A Bergerac, une rencontre doit avoir lieu avec la direction mais les personnels n’en attendent pas grand-chose. C’est au niveau national que tout se joue. « il faut mettre de l’argent neuf sur la table », assure la représentante UNSA à l’hôpital de Bergerac.
?Pascale Slagmolen
La grève des personnels des urgences de Bergerac devrait donc se poursuivre jusqu’à l’obtention de vrais moyens supplémentaires et immédiats.