09 novembre 2018 – 3213 vues
Récemment mis en service outre-Rhin, en Basse-Saxe, les rames développées par Alsthom sont convoitées par le gouvernement français pour venir remplacer les anciennes motrices diesel circulant sur les lignes non-électrifiées, qui représentent la moitié du réseau ferroviaire hexagonal. Le ministère des transports souhaite investir dans des modèles de propulsions plus vertueux sur les rails français. Et voir un premier train à hydrogène transporter des passagers à l’horizon 2022. La mission a été confiée au député du Médoc Benoit Simian.
? Benoit Simian
Dans un courrier récemment envoyé au député, Alain Rousset, le président de région, n’a pas caché son intérêt au développement de l’hydrogène ferroviaire sur 4 lignes de Nouvelle Aquitaine. Dont la 26 entre Bordeaux-Bergerac et Sarlat. Le député du Médoc s’en est fait l’écho auprès d’Elisabeth Borne lors d’une réunion au ministère sur ce sujet cette semaine.
?Benoit Simian
La Nouvelle Aquitaine est par ailleurs déjà engagée dans la transition de son parc ferroviaire. Elle développe conjointement avec le Grand Est et l’Occitanie un train hybride, plus économe en énergie et attendu sur les rails d’ici 3 ans. Le train hydrogène pourrait lui circuler dès 2022. Pour ça, il faudra structurer la filière d’ici là.
? Benoit Simian
Un verdissement des modes de transport public pour tendre vers zéro émission de carbone d’ici à 2050.