Et la CAB qui souhaite désormais que l’on parle de multimodalité et de mobilité avec l’idée de rendre les moyens de déplacements complémentaires.

Première étape donc de cette refonte avec le retour, mardi, de la navette cœur de ville. La navette qui suit la ligne orange et qui présentera deux nouveautés par rapport à sa phase test en 2019 : elle sera étendue avec désormais deux parkings relais gratuits : à la salle Anatole France toujours mais aussi maintenant à l’école René Desmaison, au Pont Roux. Et puis la navette ne sera plus seulement estivale, elle restera en place toute l’année. Le principe lui reste le même, on hèle le conducteur à son passage et l’on profite d’un des 11 arrêts répartis d’ouest en Est sur la rive droite de Bergerac. Une navette qui sera accessible du lundi au samedi de 7h30 à 19h15 avec une rotation en moyenne toutes les 12 minutes des deux minibus, loués par la CAB. Notez que deux chauffeurs supplémentaires ont été embauchés.

Et puis l’autre bonne nouvelle de cette refonte des transports, c’est l’instauration de la gratuité. Gratuité de la navette mais aussi de la ligne A, la seule à rester en place du moins jusqu’au 1^er janvier 2022. Car avec la refonte du réseau, ce sont déjà deux lignes de bus urbains qui disparaissent, la B et la C. Les lignes régulières qui seront remplacées par des boucles d’activité, nous vous en avons déjà parlé.

Disparition aussi du transport à la demande. De quoi faire grincer des dents déjà, même si le service n’était pas des plus plébiscité. Mais Thierry Auroy-Peytout, vice-président en charge des mobilités veut rassurer.

« L’arrêt du TAD, je sais que c’est 392 usagers par an. C’est presque 13.000 allers-retours. Donc on va réfléchir sur des cas par cas. Moi ce que je veux dire, c’est de rassurer ces personnes. On va essayer de trouver (une solution) et d’améliorer par exemple le service handi-bus. On va revoir le règlement de handi-bus pour permettre peut-être aux personnes âgées qui ont des difficultés pour se déplacer ou des personnes sans permis… Voilà on va regarder tout ça. On va être très attentifs sur ça et on va regarder sur ces jours de marché (mercredi et samedi), pour les zones où il n’y aura pas de bus, voir pour créer une navette spécial marchés. On va concerter et il ne faudra pas hésiter à nous interpeller si ça ne va pas et si ça va, aussi, de nous interpeller. » Thierry Auroy-Peytou, vice-président en charge des mobilités 

Voilà, un plan mobilité amené à s’adapter.

Et puis autre bouleversement : la refonte des transports scolaires de Bergerac. Les collégiens et lycéens de la ville qui bénéficiaient jusque là des rotation des bus urbains. Ils vont intégrer désormais le réseau de transports scolaire classique avec uniquement des bus les matins et soirs. Pour mettre tout le monde sur un pied d’égalité dit-on du côté de la CAB qui pourra récupérer conducteurs et matériels. (Au passage, sachez que les inscriptions pour les transports scolaires se dérouleront entre le 14 juin et le 30 juillet au plus tard.)

Enfin le plan de transport va également s’appuyer vous le savez sur un plan vélo. Avec notamment le projet d’équipements en libre service le long de la voie verte. Plein d’idée dans les cartons à la CAB pour coller aux tendances actuelles de déplacement.

« C’est ce qui se fait partout. Périgueux travaille là dessus. Eux ont encore plus de soucis que nous par rapport à la circulation donc on va s’appuyer sur leur expérience et celle d’autres villes comme Rochefort entre autres. » Jean-Claude Bonnamy, conseiller à la CAB délégué à la voie verte.