20 avril 2018 – 3226 vues

Et si le fléau de l’amiante prenait fin à Bergerac?

C’est en tout cas la volonté du CERADER. Le collectif est impliqué dans la défense des victimes de l’amiante, qui, et on a tendance à trop facilement l’oublier, fait encore des victimes. Environ 1500 chaque année dans le pays. Principale problème, l’éradication de l’isolant. Couteuse et fastidieuse. Mais depuis 4 ans, le collectif penche sur un projet d’éradication plus vertueux. On vous a déjà parlé. Il s’agit de plonger l’amiante dans des bains d’acide pour ensuite la revaloriser. Un procédé mis au point par un chercheur de l’université de Montpellier en lien avec un partenaire industriel, la Somez. Le projet a été présenté cette semaine aux élus locaux, en présence de la sous-préfète de Bergerac. Ville, agglo, département et région, toutes les strates politiques locales étaient là. Et ont été séduites par le projet.

?René Vincent, président du CERADER

2.5 millions d’euros pour ce projet pilote. Qui amènerait un regain d’activité sur le site de la poudrerie. Seul ombre au tableau, l’absence de la direction d’Eurenco et Manuco à cette réunion. Mais le CERADER et le chercheur ainsi que la SOMEZ ont toutefois pu rencontrer le responsable de Manuco après coup. Lui aussi séduit par le projet. En tout cas, la porte reste ouverte. Reste à attendre maintenant la décision du directeur d’Eurenco.

?René Vincent, président du CERADER

Le Cerader et les différents parties prenantes du projet devraient être fixé dans les prochains jours avec la réponse d’Eurenco. En attendant une présentation du projet et de ces enjeux sera proposé aux Bergeracois lors d’une réunion publique début mai.