19 avril 2022 – 160 vues
Le Bergerac Périgord Football Club, lance une campagne de crowdfunding pour mener à bien son projet de tiers lieu du sport
Le club de foot bergeracois compte bien capitaliser sur son parcours en Coupe de France cette année. La Coupe qui lui a rapporté 150 à 200.000 euros. Le club compte donc investir une partie de ses bénéfices dans un nouveau projet, en deux volets. À Campréal, le BPFC veut installer un espace de coworking avec des bureaux individuels, des places de coworking donc et une salle de réunion qui pourrait se transformer en loge VIP lors de rencontres. Au pont Roux, il s’agit de revoir notamment le siège administratif du club avec la création d’un espace modulable accueillant les bureaux et une salle de formation auxquels s’ajouteront une salle de musculation et un espace soin, avec même une salle de cryothérapie, imagine Paul Fauvel, le directeur du club, qui espère aussi, avec ces nouveaux espaces, donner une autre image du club.
« L’image du club s’est améliorée, avec la Coupe de France, sur la scène nationale, mais en interne, entre les joueurs, c’est vrai qu’on souffre d’un déficit d’installation correctes on va dire. Les terrains ne sont pas bons, les vestiaires sont insalubres, il n’y a pas de salle de performance, muscu, etc.. Il faut que nous, le club, on puisse apporter ça pour apporter un gage de crédibilité et de professionnalisme à notre projet, qui est structuré. » Paul Fauvel, directeur du BPFC
Projet de Campréal
Voilà Paul Fauvel qui précise que les nouveaux bâtiments seront faits à partir de containers maritimes recyclés. Coût du projet avec ces deux volets : 465.000 euros. Le club est donc prêt à investir une partie des bénéfices de la Coupe soit 100.000 euros. Pas assez visiblement pour inciter les banques à prêter le reste de la somme. Le club espère bien être aidé par la Région, à hauteur de 90.000 euros, mais rien n’est fait et de toute façon, la réponse ne devrait pas tomber avant novembre quand le BPFC veut inaugurer ses nouvelles structures en septembre. Aussi, les dirigeants ont imaginé mettre en place un financement participatif.
« On veut impliquer le grand public et les entreprises dans ce projet parce qu’il y a un vrai besoin sur le territoire d’avoir des projets économiques et sportifs attractifs. Ça permet d’attirer de nouvelles entreprises, d’avoir également des nouveaux résidents, à Bergerac, à travers le sport. Je pense que c’est l’intérêt d’un territoire d’investir avec des projets intéressants. »
Projet du Pont Roux
Le BPFC a donc lancé sa cagnotte sur Tudigo. Il reste 37 jours au club pour atteindre au moins le premier palier fixé à 25.000 euros. On est encore loin du compte pour l’instant. Alors si la cagnotte ne suffit pas, le BPFC devra sans doute renoncer à l’un des deux volets de son projet. Seul l’espace de coworking pourrait voir le jour du fait de sa rentabilité annoncée. 50 à 60.000 euros par an, projette Paul Fauvel. Ce serait toutefois une mauvaise nouvelle pour le Pont roux et d’autant plus si l’équipe première accède à la Nationale Une la saison prochaine. Forcément, les exigences seront plus nombreuses et notamment en termes de personnels administratifs. Mais on n’y est pas, même si le BPFC garde la tête de sa poule après sa victoire ce week-end.
