De journaliste à romancier. Il était impossible pour nous de passer à côté de la sortie du premier roman de notre ancien collègue, Jean-Pierre Drilhol. Jean-Pierre qui après avoir noirci les pages de La Voix du Nord a été pendant de très nombreuses années l’une des voix de l’information sur Bergerac 95. À la retraite depuis une dizaine d’années, c’est donc dans les librairies qu’on va pouvoir le retrouver avec la sortie de “Meurtre à l’écossaise en Périgord, colère souterraine“. Son deuxième roman policier en fait, mais le premier à être publié. L’histoire d’un inspecteur écossais proche de la retraite, Duncan Lorimer, qui va se retrouver à enquêter sur un meurtre, commis en Périgord, au sein d’une riche famille. Voyage entre l’Ecosse et la Dordogne. Le polar, qui s’est imposé de lui-même à Jean-Pierre, influencé, dès l’adolescence, par Georges Simenon.
” Ce que j’aime, et pas seulement chez Simenon, c’est effectivement que les faits décris, les personnages, soient attachés à une certaine réalité. Parce que je trouve que ça participe à la capture du lecteur.” Jean-Pierre Drilhol
Le roman policier, un genre toutefois difficile à réinventer, avec pourtant des centaines de titres publiés chaque année et qui flirtent de plus en plus avec le thriller, la science-fiction. Jean-Pierre Drilhol, lui, se veut plus traditionnel avec un polar d’enquête, mais qui traduit aussi largement la personnalité de son auteur à travers son caractère social. Jean-Pierre qui a souhaité mettre en avant les inégalités sociales et la fidélité aux origines. Le décor de l’Ecosse et son passé minier, s’est alors imposé de lui-même, bien que Jean-Pierre n’y ait jamais mis les pieds.
“Je voulais un inspecteur de police aux origines modestes, fils d’ouvrier. Pour moi, l’archétype de l’ouvrier, c’est le mineur, parce que le mineur fait un métier extrêmement difficile, parfois meurtrier, mais en même temps, il en est très fier. Il a la fierté aussi d’appartenance à une communauté ouvrière souvent chaleureuse, solidaire, etc… Et c’est ça qui m’intéressait pour l’opposer à un milieu d’affaire où l’on est un peu plus impitoyable et où l’argent est la dominante principale.”
Et l’on n’en dira pas trop sur cette histoire qui a nécessité de nombreuses années de travail et de recherches. On ajoutera simplement que le roman, édité chez Geste éditions, est d’ores et déjà disponible en librairie et sur le site web de Geste. Une séance de dédicace est prévue le 24 septembre en fin de matinée à la librairie Montaigne de Bergerac. Et pour ceux qui auraient déjà dévoré “Meurtre à l’écossaise en Périgord”, sachez que Jean-Pierre Drilhol travaille sur une suite. Elle est même bien avancée. On espère la voir publiée d’ici à quelque temps.