La CAB veut s’installer aux Nouvelles Galeries

  • Publication publiée :13 janvier 2022
  • Post category:Actus


19 décembre 2017 – 8070 vues

Un vieux serpent de mer bergeracois au menu du conseil communautaire hier soir.
Le dernier avant la trêve des confiseurs et en l’occurrence un serpent de pierre qui a nourri une bonne partie des débats hier soir à l’auditorium François Mitterrand : le bâtiment des Nouvelles Galeries. Indispensable à la redynamisation du centre-ville pour les élus bergeracois, le bâtiment est en chantier depuis plusieurs années. Le propriétaire, Gérard Teulet fait durer les hostilités depuis trop longtemps et les promesses de le voir réinvesti un jour de galeries commerciales tardent à venir. En témoigne le projet du promoteur, vieux de près de 20 ans, retrouvé dans les archives de Daniel Garrigue et que le 1er édile de Bergerac n’a pas manqué de brandir pour illustrer son propos.

« C’est le moment d’agir » Daniel Garrigue, maire de Bergerac et 1er VP de la CAB

Dès lors c’est un rapport de force que souhaite engager l’agglo en tentant d’exproprier, purement et simplement Gérard Teulet de ses 2.500 m² jouxtant la place Gambetta. La CAB y verrait bien son siège investir l’un des 3 étages et le reste en commerce. C’était en tout cas le sens de cette délibération qui n’a pas manqué de créer la surprise chez plusieurs élus de l’opposition. Dominique Rousseau en tête, qui dénonçait hier soir un abus de pouvoir et un investissement supérieur aux 3 millions d’euros estimés par l’agglo, sans compter les aménagements intérieurs. « C’est le moment d’agir » lui répond Daniel Garrigue, fatigué que la ville passe pour la vache à lait de Gérard Teulet, accusé d’utiliser le bâtiment pour défiscaliser au profit de ses autres investissements immobiliers. Et de l’obliger à tenir ses propres engagements. L’agglo s’appuierait donc sur l’EPF, l’établissement public foncier couplé à des crédits de l’Etat pour la redynamisation des villes moyennes, actuellement dans les cartons et pourquoi pas des partenariats publics/privés afin de boucler le tout. Une procédure qui pourrait être négociée dans les 6 mois et bouter son actuel propriétaire dans l’année qui suit.