25 mai 2022 – 153 vues
Samedi, le destin du Bergerac Périgord Football club pourrait bien basculer. Jamais le suspens n’aura été aussi important. Le club de foot Bergeracois qui est à un cheveu de la montée en Nationale. Mais pour y arriver, il faudra à la fois remporter le match face à Montpellier, samedi, et que le Puy en Velay, actuel premier de la poule, fasse un match nul ou échoue face à Colomiers. Le BPFC qui après une excellente saison n’a donc plus son destin entre ses mains. La place de leader lui a échappé en toute fin de championnat. Erwan Lannuzel, l’entraîneur du BPFC :
“Je pense qu’il y a eu un concours de circonstances qui a fait qu’on a manqué un petit peu de réussite. Une défaite au Puy à la 94e alors que cette équipe-là était à 10 points de nous et cette semaine-là, ils récupèrent les 3 points de la victoire contre nous et ils gagnent un match sur tapis vert contre Canet donc cela a eu une réelle incidence sur la fin du championnat. Ça nous a mis un tout petit peu en difficulté sur ce sprint-là. On a rencontré des équipes qui étaient dans un objectif de faire tomber le leader parce qu’ils n’avaient plus rien à jouer sauf celui-là.”
Et le scénario pourrait se reproduire samedi à Bergerac comme au Puy face à des équipes mal classées.
“La seule différence qu’il y a entre les deux, c’est que Montpellier va se battre pour jouer son maintien contre nous, alors que Colomiers est condamné. Donc Colomiers jouera certainement très libéré, pas libéré, déçu, je n’en sais rien, en tout cas nous on va se concentrer sur ce que nous on peut faire et il ne faudrait pas avoir cette déception de ne pas avoir performé, nous, et derrière d’apprendre une contre-performance du Puy, donc voilà, on se concentre sur nous d’abord. Le reste, on verra après.” Erwan Lannuzel, l’entraîneur du BPFC
Objectif en tout cas pour le coach : atteindre les 60 points, pour la symbolique. Ensuite si ça permet de monter tant mieux. Si ce n’est pas le cas, cela ne bouleversera pas les projets du club, assure Paul Fauvel, son directeur :
“On était sur une année de transition. Donc c’est plutôt une belle année de transition, mais il nous restera encore deux ans. L’idée en fait, c’est d’identifier les améliorations que l’on pourra avoir sur la saison prochaine et d’apporter des vraies solutions sur l’effectif, sur le fonctionnement du club (le médical, les installations, les terrains), pour progresser et anticiper à un ou deux ans une montée potentielle en N1”.
Et d’ajouter que quelque soit l’issue du championnat, samedi, l’objectif principal est atteint.
“Les souvenirs sont ancrés dans la tête de tous les Bergeracois je crois, de nous également. Elle était juste magnifique. On a vécu des émotions qui étaient folles. Au départ, l’objectif de la saison c’était de vivre des émotions. Je crois que c’est réussi.” Paul Fauvel, directeur du club.
Ce sera donc la fête à Campréal, samedi, avec dès 12h, auberge espagnole, à 14h, un match entre les anciens du club. À 18h, place au choc face à Montpellier.