30 janvier 2018 – 5009 vues

La préfète a signé hier l’arrêté autorisant le début des travaux. Une décision attendue depuis plusieurs semaines et qui met fin à un feuilleton vieux de 30 ans. Le projet avait été relancé par l’exécutif départemental actuel. Son président Germinal Peiro en a fait son cheval de bataille et un argument face au désengorgement estival du village de Beynac.

Le projet s’inscrit dans une vision plus large du désenclavement routier de la Vallée de la Dordogne avec un axe structurant entre Libourne et Souillac, dans le Lot. Le président du conseil départemental qui se déclare aujourd’hui satisfait de cette décision préfectorale.

Germinal Peiro

Les 3 kilomètres du contournement de Beynac devraient sortir de terre à l’horizon 2020. Deux ponts enjambant la Dordogne devront également être construit.

Un projet qui ne fait pas l’unanimité chez les élus locaux. Des opposants campent sur place et se disent eux déçus par la décision de la préfète mais déterminés à poursuivre leur mouvement. Ils peuvent contester cette décision devant la justice administrative. Des recours légaux que le président du conseil départemental préfèrerait à un pourrissement de la situation sur place.

Germinal Peiro

Les travaux pourraient démarrer dès le printemps prochain. Une ardoise estimée à 32 millions d’euros. Une partie des travaux seront réalisés par des entreprises locales. Pour une livraison du contournement de Beynac espérée à l’horizon 2020.

L’interview complète du président du conseil départemental est à retrouver par ici