Le tribunal correctionnel de Bergerac a examiné hier un dossier hors du commun. À la barre, ou plutôt en son absence, un promoteur immobilier de 59 ans, déjà condamné à vingt reprises, poursuivi pour escroquerie, abus de confiance et blanchiment. L’homme est en cavale depuis décembre 2018, date à laquelle il s’était soustrait à son placement sous bracelet électronique.
Entre 2014 et 2018, il aurait fait miroiter à huit couples de retraités français la construction de villas de luxe à Phuket, en Thaïlande.
Mais certaines de ces maisons n’ont jamais été construites, les victimes voyant ainsi disparaître les économies d’une vie.
Le préjudice total est estimé à 2,8 millions d’euros.
Le tribunal rendra sa décision le 18 novembre prochain.