Le Bergerac Périgord Football Club est à un tournant de son histoire.
Avec d’abord, vous le savez, le départ début décembre de Paul Fauvel. Le directeur général du BPFC va quitter le club, direction le Red Star à Saint-Ouen où il occupera des fonctions de responsable marketing.
« C’est un regret de partir en cours de route, mais je pense qu’il n’y a pas de moment idéal pour partir, que ce soit en début de saison, au milieu ou à la fin. Mais c’est vrai qu’il y a des choses qui sont en place. Il y a une super ambiance en interne au club donc c’est vrai qu’il y a un petit pincement au cœur au moment de faire mes bagages pour Paris. Mais j’arrive avec ma casquette de campagnard chez les Parigots donc c’est vrai que moi, je veux promouvoir Bergerac à Paris et je veux aussi promouvoir le Red Star à Bergerac. » Paul Fauvel, directeur général du BPFC
Paul Fauvel qui ne sera pas immédiatement remplacé, mais qui ne sera jamais bien loin du BPFC dont il retiendra l’esprit de famille, la magnifique aventure coupe de France ou encore les avancées sur le réseau d’entreprises notamment. Un travail qui participe sans doute à la restructuration annoncée du club. Le BPFC qui entend créer une SAS, une société par actions simplifiées, pour gérer l’équipe première.
« On aurait lancé ces opérations dès la montée si elle avait été au rendez-vous. Il me semble, ça a toujours été notre credo, qu’il fallait mettre des fondations importantes dans ce club pour le faire grandir. Pour Bergerac, se donner l’objectif d’atteindre la Ligue 3 professionnelle, qui est la Nationale 1 aujourd’hui, je crois que c’est un objectif raisonné, raisonnable avec quelques moyens supplémentaires que l’on pourra avoir normalement avec cette SAS. Et je suis très content que des investisseurs locaux m’aient signifié leur accord pour suivre l’aventure. Peut-être que cela peut donner l’envie à un ou deux investisseurs extérieurs de venir nous filer un coup de main également. »Christophe Fauvel, président du BPFC
Objectif maintenant : lancer la SAS courant mars/avril avec un capital de départ de 500.000 euros. Près de 300.000 euros auraient déjà été mis dans la balance par des entrepreneurs de Dordogne et de Gironde. La SAS qui sera gérée plus collégialement et pas nécessairement sous la présidence de Christophe Fauvel, a-t-il tenu à préciser. Le président du BPFC qui ajoute que l’association BPFC, qui continuera à gérer le foot féminin, l’école de foot, etc…, ne sera pas délaissée. Elle devrait être actionnaire de la SAS, avec toutefois une gestion bien différenciée. Mais il faudra que les deux responsables s’entendent parfaitement pour que cela fonctionne, prévient Christophe Fauvel.
