BPFC – AS St-Etienne se jouera à Périgueux

  • Publication publiée :10 janvier 2022
  • Post category:Actus


07 janvier 2022 – 309 vues

Le 8e de finale de coupe de France entre le Bergerac Périgord Football Club et l’AS St-Etienne aura finalement lieu au stade Francis Rongieras de Périgueux.

La fédération a validé la proposition aujourd’hui. Un match qui se déroulera normalement le dimanche 30 janvier à 18h30.

La satisfaction donc pour le club de pouvoir rester en Dordogne malgré la déception de ne pouvoir jouer à Bergerac en dépit de l’interdiction des ultras stephanois de se déplacer. Explications avec Paul Fauvel, le directeur du club :

« On a voulu à tout prix faire le match à Gaston Simounet. Jusqu’à mercredi midi tout était calé jusqu’à ce qu’on reçoive un coup de fil de la Fédération Française de Football qui nous indique que dans les places assises il fallait respecter une place sur deux pour la distanciation sociale. Alors en configuration assise classique on était à 2.300. Là en faisant une place sur deux on est à 1.150 places moins 400 invitations de la Fédération, ça faisait 750 places à vendre. Ça aurait été une perte de gens pour encourager les joueurs et surtout ça aurait été une perte financière conséquente aussi pour le club. » Paul Fauvel, directeur du BPFC.

Les dirigeants ont alors visité les stades de Périgueux, de Brive et de Limoges. Et c’est donc vers le stade de rugby de Périgueux que la balance a penché. Pour le club il était essentiel que les supporters puissent venir voir le match même si certains d’entre eux ont déjà exprimé leur désamour pour le stade Rongieras. 

«Je suis bien d’accord là-dessus, c’est pas le stade le plus beau, le plus confortable, après il faut que l’événement il reste en Dordogne. Il faut que l’on puisse dire aux gens, 20 ans après, Saint-Etienne est venu en Dordogne. Si on va en Corrèze, en Haute-Vienne ou en Gironde, ça perd un peu de son sens et de sa nature. » Paul Fauvel.

Le stade Francis Rongieras qui en temps normal propose 6.500 places assises. Ce sera moitié moins si les restrictions sanitaires restent les mêmes et surtout sans buvette. De quoi gâcher un peu la fête pour le BPFC qui espère toutefois la levée de certaines restrictions au 23 janvier.

« Ça nous paraît quand même compromis de faire de la buvette, de la restauration, de pouvoir proposer à des partenaires une prestation, un repas après match, des loges donc c’est à la fois dommage pour la fête mais c’est aussi un manque à gagner financier pour le club. C’est dommage mais on espère que ça puisse changer un petit peu. Et pareil, vis-à-vis de la Fédération, si les restrictions sautent à partir du 23 janvier, la Fédération sera en mesure de nous renvoyer de la billetterie pour que l’on puisse vendre plus de places, debout, si c’est possible pour avoir un stade encore plus plein. » Paul Fauvel

Les billets qui devraient commencer à être mis en vente d’ici à fin de semaine prochaine. Autour d’une nouvelle stratégie toutefois pour le club qui affiche sa volonté de fidéliser les spectateurs. « Nous voulons un héritage pour la fin de la saison et pas simplement des gens qui consomment l’événement coupe de France », complète Paul Fauvel qui avance la possibilité de mise en place de packs intégrant par exemple la place pour le 8e et celles pour les matches de championnats à venir. Le directeur qui espère que la municipalité bergeracoise tiendra son engagement de faciliter le transport des supporters.

De nombreuses réunions sont prévues avec les différentes parties prenantes, dans les semaines qui viennent.