Bergeracois : les plateformes de vente en ligne se multiplient



25 novembre 2020 – 1084 vues

Deux plateformes bergeracoises ont émergé sur la toile ces derniers jours. J’achete-ici et Périgord Commerce.

La première est portée par les agences de communication Accion Aquiten et DSO communication. La deuxième par Hacklys, spécialiste du développement numérique et de la cybersécurité. Les deux projets qui ont germé pendant ou à la sortie du premier confinement et qui donnent aujourd’hui l’impression qu’il y en a certains à qui profite la crise. Mais Didier Hubert, le premier, s’en défend. Il n’est pas question pour le président d’Accion Aquiten de faire de créer nu nouveau business avec cette plateforme. 

? Écouter Didier Hubert 

D’ailleurs J’achete-ici propose la gratuité totale aux commerçants pendant 3 mois au moins. Pas de frais et pas d’engagement. Ensuite il faudra compter 10 à 30 euros par mois. Ce sera plutôt autour des 100 euros pour Périgord Commerce, une fois la période de gratuité là aussi, terminée. Le site internet développé par Hacklys qui a, lui, pour objectif de faire entrer les petits commerces dans l’ère du numérique. Ils ne seraient que 30 % à avoir franchi le pas en Dordogne. Ecoutez Laurent Faure pour Hacklys.

? Écouter Laurent Faure, Hacklys

Reste à convaincre les commerçants d’adhérer à l’une de ces plateformes. Pour l’instant, chacune d’elle compte 7 à 8 boutiques. Vitrines ou marketplace, du Périgord et même d’ailleurs.

Certains semblent plutôt convaincus comme Corine Cantiran, qui possède plusieurs boutiques rue du Mourier à Bergerac. Elle s’est inscrite en quelques clics sur une de ces plateformes.

? Écouter Corine Cantiran

D’autres sont plus mitigés. C’est le cas de Bastien Roset. Le président de l’asso des commerçants Cyrano Commerces Bergerac.

? Écouter Bastien Roset 

Et d’ajouter que c’est là où la plateforme « historique » Bergerac commerce a échoué. Mais pour lui aussi le passage au e-commerce est indispensable face à l’évolution du comportement des consommateurs.

? Écouter Bastien Roset

Qu’ils reviennent, mais déjà qu’ils ne perdent pas le lien, c’est la volonté de J’achete-ici comme de Périgord Commerce. Les deux sites se voient comme un complément au commerce physique.

?Écouter Didier Hubert

Une dynamique plus forte pour le territoire, estime Laurent Faure.

? Écouter Laurent Faure

Oui mais ça c’est sans compter sur la multiplication de ces plateformes sur une même zone de chalandise. Plutôt contre-productif selon certains commerçants. Pas pour Didier Hubert, qui voit plus large.

? Écouter Didier Hubert

Voilà les marketplaces de territoire pour lutter contre les géants du e-commerce. On verra dans quelques mois si les outils locaux pour consommer local ont su s’imposer.

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