Bergerac : Plus de 100 offres d’emploi pour le premier salon des groupements d’employeurs

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Céline Rodier (à gauche) et Charlotte Therezien pour les GE de Dordogne
  • Publication publiée :13 mars 2023
  • Post category:Actus

Un salon de l’emploi, jeudi à Bergerac. Premier salon organisé par les groupements d’employeurs (GE) de Dordogne. 11 GE et GEIQ (Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification – spécialisés dans l’alternance et l’insertion), tous secteurs d’activité confondus qui seront donc réunis à la salle Louis Delluc de 10h à 17h. Parmi eux, DMS, un groupement d’employeur spécialisé dans le social, le médico-social et le sanitaire.

« On s’est tous rendu compte qu’on était dans les mêmes problématiques de difficultés de recrutement, d’attractivité, de compréhension de ce que c’est qu’un groupement employeur et on a eu envie de mettre en place ce salon, ce challenge pour nous. On a vraiment envie de renouveler cet événement tous les ans, de peut-être en mettre en place aussi sur d’autres territoires, sur Périgueux, sur Ribérac parce qu’on est finalement sur toute la Dordogne au niveau des groupements. » Charlotte Therezien, directrice de DMS

Premier objectif donc : faire découvrir le principe d’un groupement d’employeur.

Pour faire simple, c’est une association à but non lucratif qui emploie des salariés qu’elle met à disposition de ses adhérents (entreprises, collectivités, assos). Des adhérents à qui elle peut proposer par ailleurs des services, type ressources humaines.

Les groupements d’employeurs qui ont donc besoin de recruter. Jeudi, ce sont une centaine d’offres qui seront proposées dans les domaines de l’agriculture, l’artisanat, le commerce, le médico-social ou encore le sport, l’animation et le tourisme. Ça, c’est le domaine de prédilection des GE Péri’Job et Terra’Job. Le tourisme, l’hôtellerie-restauration, l’animation, des secteurs particulièrement en crise depuis quelque temps.

« Il y a un rapport à l’emploi qui est différent. C’est vrai que dans nos secteurs, ce sont des métiers avec certaines contraintes. On est amené à travailler en extérieur, on est amené à travailler surtout sur des créneaux horaires qui sont un peu différents donc oui, le COVID, les confinements ont fait qu’il y a une remise en question de cet engagement. » Céline Rodier pour Péri’Job et Terra’Job

Mais les GE estiment avoir quelques atouts dans les manches pour dénicher de futurs salariés, mettant en avant des contrats pérennes permettant toutefois de diversifier les missions, des possibilités de formation et un véritable accompagnement des salariés.

« Ce qui fait que les personnes postulent au sein d’un groupement d’employeurs, c’est la diversité. C’est-à-dire qu’avec un seul contrat de travail et donc une sécurité de l’emploi, on a la possibilité d’intervenir dans des champs d’activité larges, dans des structures différentes, des missions qui sont différentes et ça, c’est un réel intérêt pour les personnes avec lesquelles on travaille. » Charlotte Therezien

« La richesse aussi de la mixité de situation de travail, c’est que du coup on monte en compétence aussi plus facilement ou différemment. » Céline Rodier.

Les groupements d’employeurs, un dispositif d’avenir pour Charlotte Therezien qui met aussi en avant la capacité d’adaptation aux besoins à la fois du salarié et des adhérents. Un dispositif et des offres d’emploi (CDI, CDD, contrats saisonniers, etc… ) à découvrir donc jeudi de 10h à 17h à la salle Louis Delluc. On n’oublie pas de prendre son CV.