Vous le savez, à partir de janvier prochain, tout le monde devra trier ses biodéchets, collectivités incluses (1).
Alors, après une expérimentation dans deux écoles de la ville, Cyrano et Edmond Rostand, la municipalité a choisi de passer un contrat de deux ans avec l’association l’Attache Rapide pour collecter et composter les restes alimentaires issus des cantines scolaires.
« Chaque école va être collectée deux fois par semaine. Certaines écoles vont être collectées les lundis et jeudi après-midi et d’autres les mardis et vendredis après-midi. Toujours en vélo. Donc, on met à disposition des bacs propres en fonction de la quantité de déchets produits et donc de repas servis. Et à chaque passage, on va récupérer les bacs pleins et redonner des bacs propres.(2) » Hélène Bromblet, responsable biodéchets au sein de l’association l’Attache Rapide.
L’école André Malraux, par exemple, disposera de six bacs. Soit l’équivalent de 60kg de biodéchets par semaine.
Des biodéchets qui seront ensuite amenés vers les composteurs de l’ehpad de La Madeleine et CéLA dans un premier temps. Celui que l’Attache Rapide est en train de construire à l’Escat, prendra le relais, avant la création de composteurs municipaux. Coût de l’opération pour la mairie : 29.360 euros pour l’année scolaire 2023 – 2024.
Avec ce contrat, l’Attache Rapide a donc pu embaucher une personne supplémentaire. Elle devra aussi acheter un nouveau vélo-remorque. Et puis l’asso a également pu récupérer l’agrément adulte relais, laissé par la ville. Il lui permettra de développer des projets de lutte contre le gaspillage alimentaire. La mairie s’est, elle, fixée l’objectif de diviser par deux la quantité de biodéchets produits.
« Avec la nouvelle inscription qui se fait pour les parents d’élèves, sur l’ensemble des écoles, à 10 jours des repas. Ça permettra de ne pas avoir de repas à jeter, de limier le gaspillage alimentaire. Avec la cuisine centrale, on a œuvré sur la qualité alimentaire, le bio, le local. Et puis bien sûr la lutte contre le gaspillage alimentaire, ça passe par du quotidien, c’est-à-dire l’explication de ce que l’on mange. » Jonathan Prioleaud, maire de Bergerac.
Et puis les élèves devraient aussi bénéficier d’animations sur le tri lors les temps d’activité périscolaire.
Le tri des biodéchets dans les écoles qui est un premier pas pour la ville de Bergerac qui assure vouloir faire de l’année 2024 l’année des déchets avec au-delà des actions de sensibilisation et la création de composteurs collectifs, l’installation de bornes biodéchets comme il en existe pour le verre par exemple (3).
De son côté, l’Attache Rapide ambitionne de multiplier les partenariats comme celui avec la ville.
« On aimerait bien aussi avoir des structures plus importantes, l’hôpital, des entreprises, etc… Il y a encore boulot à faire, je pense, dans ce domaine-là. » Sabine Laroze, présidente de l’asso
L’appel est lancé en tout cas.
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(2) Les agents des cantines ont reçu des consignes de tri de la part de la part de l’Attache Rapide.
(3) En attendant, l’Attache Rapide propose la collecte de biodéchets des particuliers
