Les élus de l’agglo bergeracoises ont validé, à la majorité, mardi soir, le marché global de performance pour la réalisation du futur centre événementiel. Il a été attribué à un groupement emmené par la société Périgourdine Vigier construction, implantée à Gardonne.

Le centre événementiel qui sera construit, vous le savez, en lieu et place de la salle Anatole France et qui doit être livré fin juin/début juillet 2025 pour un montant minimum de 14 millions 377.000 euros hors taxes auquel s’ajoutera quasiment un million d’euros de frais de maintenance pour 10 ans avec un financement subventionné à 63% par l’Etat, la Région, l’Europe, etc… Alors, à quoi va ressembler ce futur centre événementiel ? Pas au Palio de Boulazac en tout cas, ont martelé les élus, même si l’un des architectes est celui qui a justement réalisé le Palio. Non, le centre événementiel de Bergerac sera limité à une capacité de 2.500 personnes, sur la grande salle, mais surtout, ce sera un lieu hybride.

« C’est un lieu polyvalent, c’est un lieu modulable, destiné à toutes sortes de manifestations, qu’elles soient professionnelles, qu’elles soient artistiques, que ce soient des séminaires, que ce soient des assemblées générales de diverses associations et même des associations nationales et on espère bien des accueils événementiels internationaux. C’est un équipement qui n’a pas d’équivalent, ni en Dordogne, ni alentours. » Daniel Rabat, Vice-président de la CAB chargé des grands projets.

Deux salles, deux ambiances, a résumé l’architecte d’Archi Studio, Christophe Gubala, pour présenter le concept. Avec donc un espace dédié aux réunions et conférences. Plusieurs salles de différentes tailles et modulables où l’on pourra notamment accueillir les conseils communautaires.

Et puis en face, de l’autre côté de l’espace partagé, le pôle spectacles et congrès avec donc ses 499 places fixes, ses 600 places en tribunes mobiles, sa fosse, sa scène, elle aussi amovible et ses supports pour accueillir les équipements scéniques, sans compter les locaux techniques et loges. Au milieu de tout ça, un espace de vie et cadeau bonus une mezzanine et une terrasse.

Un bâtiment de 16m de haut qu’il a fallu intégrer au quartier avec, par ailleurs, le souci de faire entrer la nature dans la ville. Explications avec Bernard Chinours, architecte du cabinet Souvenir d’un futur :

« On a imaginé construire ce bâtiment avec des éléments qui prennent naissance auprès d’arbres. Donc tous les éléments de structure périphérique extérieur, ce seront des poteaux en forme d’arbres, réalisés en métal, surmontés, sur la partie intermédiaire, par une résille métallique qui évoquera les branchages » Bernard Chinours, architecte du cabinet Souvenir d’un futur

Et un bâtiment donc sur plusieurs niveaux et qui sera agrémenté de nombreux aménagements paysagers et d’un parking végétalisé de 200 places, enfin ça, c’est si la CAB retient la tranche optionnelle à 1 million 278.000 euros. Les élus doivent à nouveau partir à la pêche aux subventions. Et quoi qu’il en soit, la municipalité Bergeracoise devra poursuivre sa réflexion pour trouver d’autres zones de stationnement à proximité.