17 février 2022 – 253 vues
L’entreprise spécialisée dans les charpentes et l’agencement de commerces, bio, notamment, va démarrer la construction d’un nouveau bâtiment sur son site de la Faurie, à la sortie de Bergerac, direction Prigonrieux.
Un site dont l’histoire débute en 1962 avec l’entreprise Debever. La scierie qui fabriquait des panneaux en lamellé collé, mais aussi des meubles pour un certain géant suédois. L’entreprise qui deviendra l’atelier Latisse en 1998 avec là, la création de mobilier pour les jardineries, de charpentes et un premier pied dans l’aménagement de magasins bio. Un créneau qui sera repris par les nouveaux propriétaires en 2015. Le groupe Ultérïa et sa société Azélan. L’entreprise, qui dès 2018 veut mettre l’accent sur la charpente et sur la construction bois. Azélan qui se veut avant tout éco-responsable avec l’utilisation de bois massifs, durablement gérés, de teinte à l’eau et avec le réemploi ou le recyclage de matières, mais qui veut encore aller plus loin.
“Chez Ultérïa, on travaille ensemble avec toutes les autres menuiseries pour avoir une traçabilité et acquérir aussi des forêts gérées durablement. C’est vrai que c’est quelque chose qui nous tient à cœur, d’être attentif à tout ce qui est forêt et première transformation, même si on achète des panneaux PEFC ou FSC qui répondent à des critères importants, on n’a pas forcément la traçabilité, d’autant plus depuis deux ans avec le COVID et les difficultés à trouver de la matière première.” Christine Roy, directrice d’Azélan Bergerac.
Azélan qui va donc tout naturellement s’inscrire dans une démarche écoresponsable pour construire son nouveau bâtiment de 2.100m². Il permettra d’améliorer les conditions de travail et de mutualiser la réalisation de charpente et la nouvelle activité de construction qui s’appuie sur des murs à ossature bois avec une isolation bio sourcée, c’est-à-dire en paille, laine de bois, etc… Les premiers chantiers sont en cours avec une maison puis une école. Le bâtiment lui doit sortir de terre d’ici à la fin de l’année et dans le même temps, l’entreprise continue de recruter. 30 salariés actuellement sur le site de Bergerac. 50 espérés d’ici à 3 à 4 ans.
Et à plus long terme également Azélan doit voir la création d’un véritable écosystème autour des questions du travail, de la transmission, de l’alimentation et du lien social. Un modèle qu’Ultérïa a déjà appliqué sur son site dans l’Yonne, où l’on retrouve sur un même espace l’usine bois, une école Montessori, une ferme bio et une maison éco-citoyenne. Une autre vision de l’entreprise en somme.
“La nature fonctionne en réseau, en ecosystème, tout est lié et notre idée, c’est de tester, idéalement d’appliquer ça aux entreprises qu’Ultérïa détient et aide. On pense l’entreprise non pas seulement comme un centre de profit, mais comme une partie intégrale de la société. Le business doit être lié à la recherche d’impact positif.” Thomas Monarchi-Comte, directeur des affaires publiques pour Ultérïa.
Reste à trouver maintenant vers quoi va se développer l’écosystème d’Azélan. Mais d’abord l’équipe va donc se consacrer à son nouveau bâtiment et les nouvelles machines qui vont avec. Des équipements en partis subventionnés par la région Nouvelle-Aquitaine.