12 janvier 2021 – 943 vues
Vous le savez les lieux culturels n’ont toujours pas le droit d’accueillir du public. Pas avant au moins février annonçait le gouvernement la semaine dernière. Pas de quoi remonter le moral des équipes du Rocksane, la scène de musique actuelles de Bergerac. Ecoutez Antoine Hoppenreys, responsable de la communication.
? Écouter Antoine Hoppenreys, chargé de l’action culturelle et de la communication au Rocksane
Des artistes, qui plus est, pas tous logés à la même enseigne. Puisque seuls ceux dit professionnels peuvent investir les lieux dans le cadre de résidences tandis que les « amateurs » restent à la porte.
Ariel Ariel va donc lui pouvoir monter sur la scène du Rocksane pour une résidence à la fin du mois mais avec le risque de ne pas pouvoir faire de restitution sur place. Alors l’équipe travaille sur des alternatives, comme des représentations dans des établissements scolaires, qui eux sont autorisés à accueillir des interventions artistiques. Situation ubuesque pour Antoine Hoppenreys.
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Antoine qui veut tout de même rester optimiste. Pas évident au quotidien mais heureusement la Rock School a enfin pu reprendre ses cours en présentiel la semaine dernière. Un bémol toutefois : ça ne concerne que les élèves de moins de 18 ans.
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Les équipes du Rocksane un brun désabusées mais qui la semaine dernière encore voulaient croire à une réouverture au 20 janvier. Des espoirs douchés par Jean Castex, jeudi dernier. Ça ne sera pas avant au moins début février. De quoi encore s’arracher les cheveux quelques temps pour essayer d’organiser la programmation dans un contexte où les tourneurs et producteurs ont du mal à s’engager. Car il faut savoir que lorsqu’une structure annule, c’est toute la tournée qui en pâtit.
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Une saison blanche alors que les salles assurent être prêtes à accueillir du public dans le plus strict respect des règles sanitaires.
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En attendant le feu vert du Gouvernement, les résidences se multiplient avec notamment des artistes locaux qui sont en train de monter un projet culturel militant. On aura l’occasion d’y revenir.