Violences faites aux femmes : il reste un travail considérable

L’inauguration, vendredi, place de Lattre de Tassigny à Bergerac, du banc rouge. Un symbole de lutte contre les violences faites aux femmes qui avait été demandé par le collectif Nous Toutes. Inauguration avec en parallèle la présence de structures et d’associations de soutien aux femmes. Parmi elles le CIDFF, le Centre d’information des droits des femmes et des familles ainsi qu’Enjeu Femmes.

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Pour leurs représentantes, le symbole du banc est important, mais le travail à mener dans la lutte contre les violences faites aux femmes, est encore considérable. 

« Ce qu’on pense, c’est que c’est par l’éducation et en commençant dès le plus jeune âge qu’il y a une petite chance que les mentalités évoluent. En fait, c’est une histoire de mentalité. Dans la loi, il y a presque tout, mais dans la réalité, effectivement, il faut que les gens changent. Il faut le temps que l’on puisse ouvrir d’autres horizons, d’autres façons de penser, de faire, pour que petit à petit ça entre dans les mœurs. » Francine Leymarie, présidente d’Enjeu Femmes

Depuis l’an dernier, Enjeu Femmes a obtenu un agrément de l’Éducation Nationale pour officiellement intervenir dans les établissements scolaires. Ce qu’elle n’a pas manqué de faire de la maternelle au BTS. Mais le travail sera très long et d’autant plus sans moyens supplémentaires. 

« Toutes les associations ont estimé que la lutte contre les violences méritait un milliard d’euros. On en est très loin. Tout est dans la loi si on veut, mais ça reste de l’écrit sur du papier. Il faut que les lois deviennent effectives. Et ce qu’on peut regretter, c’est que malgré la progression des plaintes, les instructions, c’est quand même assez difficile et les condamnations encore plus. Le milliard, il n’est pas que pour les associations. Il est aussi pour des moyens dans la justice, des moyens dans la police, des moyens dans l’éducation. C’est un système. On est dans un système qui favorise les violences, donc il faut remettre toutes les parties du système en place pour lutter contre ce fléau. » Nathalie Verdier, directrice du CIDFF Dordogne.

Les structures et assos en tout cas ne baissent pas les bras et restent mobilisées pour accueillir la parole des femmes victimes de violences et les aider à sortir de ce schéma et à se reconstruire. On rappelle aussi le numéro d’urgence, c’est le 3919.

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