Et c’est une remarque de Thierry Auroy-Peytou qui a lancé cette discussion. Le maire de Lamonzie Saint-Martin a demandé aux autres élus de la communauté d’agglomération d’être solidaires, de ne pas prendre d’arrêtés dérogatoires permettant l’ouverture des commerces et de faire, au contraire, une action commune auprès du Préfet. 

Il a rappelé que ces arrêtés municipaux, en plus d’être inutiles puisque retoqués immédiatement par le Préfet, pouvaient également porter préjudice aux commerçants locaux.

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 « Le risque le plus important pour moi, c’est une amende de 135 euros pour les commerces, voire une fermeture administrative, ce qui plus grave. Et donc, bilan de la course : le magasin peut rester fermé. On a la chance, ce jeudi, d’avoir le Préfet qui vient voir l’ensemble des élus, et bien, je lui poserais la question : s’il y a possibilité de voir au cas par cas, dans chaque commune, avec les maires, s’il est possible de faire un protocole sanitaire plus strict. »

Faux espoir

Un discours que le maire de Bergerac entend bien mais auquel il n’adhère pas complètement. Pour Jonathan Prioleaud, faire croire aux commerçants qu’ils vont pouvoir rouvrir, c’est leur donner un faux espoir.

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 « A partir du moment où j’ai compris que le Président de la République et le Premier ministre annoncent qu’ils iront jusqu’au bout sur le confinement, ça veut dire qu’ils ne reviendront pas dessus. On doit continuer à accompagner l’ensemble de nos commerçants et de nos artisans locaux. Je pense qu’on doit se préparer à rouvrir le plus rapidement possible, mais nous devons respecter ce confinement, de façon à ce qu’il soit le plus court possible. Je préfèrerais dire aux commerçants « ouvrez », je préfèrerais dire aux citoyens « reprenez votre vie d’avant », sauf qu’aujourd’hui, ce n’est pas ce qu’on peut faire. On doit prendre nos responsabilités au quotidien et être responsable aujourd’hui, c’est de ne pas faire rêver les commerçants sur quelque chose qui n’arrivera pas demain. »

Réouverture sous conditions, aides dans l’accompagnement pendant et après la crise… Peut-être faudrait-il consulter les maires des communes avant d’annoncer de nouvelles mesures ? C’est en tout cas l’appel que le président des maires ruraux de Dordogne, Alain Castang, a lancé au Gouvernement pour conclure la discussion.

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