L’ouverture demain, avenue de Guyenne, à Eymet de la recyclerie de l’asso Ramdam.

Ramdam, une asso créée en 2019 à l’initiative d’une bande de copains branchés écologie. L’idée à la base était d’ouvrir un café associatif avec à l’intérieur donc une recyclerie. Et puis le COVID est passé par là, l’équipe a changé et le projet a évolué pour se recentrer autour de la recyclerie. 

« On a commencé vraiment à se plonger dans le projet il y a un an et demi, où on a commencé effectivement à faire des dossiers, à essayer de rencontrer les élus, à chercher un local, mais il nous tardait de mettre la main à la pâte et d’agir concrètement et on avait une caravane, qui dormait dans un coin, et on s’est dit, allez, banco, on part sur les marchés et on commence l’activité. Et dès le premier marché, il y a des gens qui sont venus avec de la marchandise à nous donner. » Emma Barillet, une des fondatrices de l’asso.

Et Ramdam qui a donc tourné sur les marchés autour d’Eymet ou de Castillonnès jusqu’à hier encore. Mais la caravane va repartir au garage, l’asso ayant enfin trouvé un local, à Eymet. Une première partie ouvrira demain au public. Comme sur les marchés, Ramdam y recueillera des objets, des meubles ou encore des vêtements, des livres, etc… qu’elle remettra en état et en vente. Mais attention à ne pas confondre l’asso avec une déchetterie tout de même…

« Nous, on fait du réemploi en fait. On prend les affaires qui sont encore en bon état, on les lave, on vérifie, par exemple pour les jeux, on vérifie qu’il y ait toutes les pièces, on remet en rayon et on vend à petit prix. Mais il faut aussi comprendre qu’on ne peut pas tout revendre. Il y a des objets qui n’intéressent plus personne, comme les cassettes VHS. Il y a également les objets, électriques, électroniques qui sont assez vétustes. Nous, on n’a pas la possibilité de les réparer, on n’a pas ces compétences-là dans l’équipe donc pour le moment, on ne les accepte pas. »

En revanche, si êtes bricoleurs et que vous avez un peu de temps à donner, l’asso accepte volontiers les bénévoles. Et on peut en profiter pour dire qu’elle a besoin d’étagères !

L’objectif de Ramdam est, d’ici quelque temps, de pouvoir salarier certains de ses bénévoles. L’asso qui voudrait par ailleurs proposer des ateliers de sensibilisation, de création au sein de son nouveau local donc. On vous met l’adresse et les horaires d’ouverture sur notre site internet. Et puis on retrouvera sans doute encore Ramdam sur les marchés en mode allégé, avec un petit espace de vente, mais surtout un point d’information. Et puis il n’est pas exclu que la caravane ressorte à l’occasion d’événements exceptionnels.