Dernière ligne droite pour les organisateurs du Queyrock festival. La 2ᵉ édition du festival rock de Ginestet qui ouvrira ses portes au public demain à 16h.
Cela fait une semaine que les bénévoles sont sur le pied de guerre pour tout installer.
“On a fait une première édition déjà, donc il y a pas mal d’automatismes qu’on a recréés. On a pu faire beaucoup plus de choses en amont cette année. On est dans les temps en termes de montage du festival. Toutes les infrastructures sont montées, maintenant, c’est de l’organisation de l’accueil, la mise en place des bancs, des tables, des chaises, des loges, le montage technique : son, lumière et vidéo. Donc, on aura vraiment toutes les meilleures conditions pour accueillir les festivaliers en temps voulu.” Remi Cousty, le fondateur du Queyrock.
Et à la technique justement, on retrouve Julien Boussage. Il fait partie de la bande de copains à l’origine du festival. Ingénieur du son au quotidien, c’est bénévolement qu’il assure la supervision du montage.
“J’ai 34 techniciens qui sont là répartis sur la semaine, selon leur job, sur la structure, le son, l’accueil artistes et ce ne sont que des professionnels.” Julien Boussage, responsable technique bénévole
Des professionnels qui, pour certains ont posé une semaine de congés pour préparer le Queyrock. Ce n’est pas le cas de Christelle, bénévole en cuisine pour la première fois. Cette semaine, aidée de deux personnes, elle a 1.400 repas à préparer sans pour autant mettre en parenthèse son activité professionnelle.
“Parce que moi, je suis traiteur à côté, donc j’ai pas mal de boulot aussi, j’ai un mariage samedi soir et une paella de 150 dimanche soir.” Christelle, bénévole en cuisine
Planning chargé donc pour cette passionnée de rock qui espère avoir tout de même le temps d’aller faire un tour du côté de la scène ce week-end. À défaut, elle pourra quand même se satisfaire d’avoir cuisiné pour les Fatals Picards ou encore l’ex-Motörhead Phil Campbell. Pas de quoi impressionner cette Ginestoise.
“Non, c’est des gens comme tout le monde”
Julien lui compte bien apprécier le show malgré le boulot.
“On profite quand même oui. On est sur le qui-vive tout le temps, on règle les petites choses qu’il faut régler avec les artistes, la technique mais oui on arrive quand même à profiter de la musique. C’est vraiment un bon kiff quoi.”
Comme Julien et Christelle, ce sont actuellement une centaine de bénévoles qui sont présents chaque jour sur le site du Queyrock. Des volontaires qui ont des profils particulièrement variés : des amis des organisateurs, des jeunes mélomanes, mais aussi des retraités des assos locales plutôt habitués à organiser vides-grenier et fêtes de village que festival de gros rock. Mais la sauce semble prendre.
“La plupart des bénévoles ne viennent pas de l’univers du rock ou ne sont pas forcément des aficionados, mais ils le découvrent. Je pense vraiment qu’ils n’avaient pas accès à ça avant, il n’y avait pas de concerts comme ça, dans les coins et comme ils ont vécu au plus près des concerts pendants deux jours l’année dernière, cette année, on a récupéré absolument tous les bénévoles. Ils ont vraiment apprécié tout ça quoi. Tout l’univers rock, les concerts, etc, ça leur a vraiment plu.” Remy Cousty
De quoi créer un esprit de famille, assure Rémi Cousty.
Côté public, l’objectif de doubler le nombre de visiteurs par rapport à l’an dernier devrait être atteint puisque déjà près de 900 places auraient été écoulées en prévente. C’est déjà 300 de plus que le nombre de festivaliers de la première édition. Des billets seront également en vente sur place dès l’ouverture des portes, demain à 16h. Et bonne nouvelle, la météo devrait être de la partie.
Les groupes eux arriveront au fur et à mesure. La tête d’affiche : les Fatals Picards est attendue sur la grande scène samedi à 22h. Une journée de concert qui s’ouvrira par un set des élèves de la Rockschool de Bergerac. Ce sera à 13h45.
Toute la programmation du Queyrock est à retrouver sur le site internet et les réseaux sociaux de cet événement dont Bergerac 95 est partenaire.