26 juin 2020 – 3394 vues
Plusieurs membres de l’équipe d’Hélène Gauthier, candidate au premier tour, dénonçaient hier dans une tribune, au timing plutôt opportun, leur rejet de la fusion et du candidat Ruet. Publication sur les réseaux sociaux initiée par 18 colistiers parmi lesquels Marianne Carrière, Sylvie Chancogne, Christian Lafforgue ou encore Sandrine Lavoix et intitulée « Ne parlez pas en notre nom ». Une publication dans laquelle les anciens colistiers d’Hélène Gauthier disent s’être sentis trahis. Visiblement il n’y a pas eu de véritable concertation. Seulement 5 personnes n’étaient pas contre cette alliance disent-ils. 4 sont sur la liste de Fabien Ruet aujourd’hui. « Ils ont simplement choisi d’aller vers le candidat qui avait le plus de places offrir », nous disait hier Marianne Carrière, la plume de la tribune. Et de préciser qu’il n’y a aucune rancune à leur égard. Chacun est libre de ses choix.
Des opposants qui disent avoir jusque là gardé le silence pour ne pas rajouter à la polémique. « Cependant au vu des différentes prises de position, et de la tournure que prend cette campagne, il ne nous est plus possible de rester en retrait », écrivent les 18 signataires qui seraient soutenus par quasiment l’ensemble de la liste initiale. Et Marianne Carrière de nous préciser le ras le bol. « Fabien Ruet en fait trop et laisse entendre qu’il a le soutien de l’ensemble de la liste. Ce n’est pas le cas. » Les anciens colistiers agacés aussi d’être pris à partie au quotidien pour un choix qui n’est pas le leur. Ces 18 qui ne donnent pas de consigne de vote pour le second tour. Mais assurément aucun d’entre eux ne votera pour la liste Bergerac avec Confiance.
De l’autre côté, naturellement, on dénonce cette sortie au timing politiquement parfait pour mettre en difficulté le candidat Ruet. Aurélien Delfour, en charge de la communication pour le groupe Benfeddoul/Gauthier, crie à la caricature. « Ils ont eu la parole. Il y a d’abord eu une alliance qui a été validée entre les deux listes pour créer un nouveau groupe politique. Ensuite la majorité de ce groupe s’est prononcée en faveur de la fusion avec Fabien Ruet ». Aurélien Delfour qui refuse que l’on remette en cause la manière dont s’est construite l’alliance.
La bataille se poursuivra dans les urnes dimanche.