30 avril 2021 – 1013 vues
C’est dans un contexte sanitaire et économique toujours difficile que les syndicats ont préparé leur retour sur le terrain avec demain, 1er mai, la célébration de la journée internationale des travailleurs. Des manifestations sont organisées par la CGT et la FSU demain matin à Bergerac et Périgueux. Manifs essentielles après un 1er mai ultra-confiné l’an dernier. Ecoutez Christophe Lavignerie, le nouveau secrétaire général de l’union locale CGT de Bergerac.
“Le 1er mai, c’est vraiment une date symbolique pour la CGT en général. C’est la journée des travailleurs et des luttes sociales passées et à venr donc il ne faut pas laisser la situation sanitaire sacrifier le combat social de ce genre de journées. C’est une journée qui va être importante.” Christophe Lavignerie, secrétaire général de l’union locale CGT de Bergerac.
Les syndicats qui demain manifesteront pour le maintien des acquis sociaux, pour les retraites, pour la liberté de lutte et naturellement contre la réforme de l’assurance chômage. Rendez-vous est donc donné à 10h30 devant le palais de justice de Bergerac dans le respect des règles sanitaires. Et si l’on habite à plus de 10km, on peut télécharger son autorisation spéciale manif’ sur le site internet de l’union départementale de la CGT, précise Christophe Lavignerie.
Pas de manifestation en revanche pour la CFDT.
En Dordogne comme ailleurs, on préfère jouer la carte de la précaution sanitaire et proposer un événement en ligne, demain, à 10h30 également. Un temps d’échange en direct avec le patron, Laurent Berger. Ça se passe sur le site internet de la CFDT et sur sa page facebook. L’occasion notamment d’évoquer les résultats de l’enquête commandée par le syndicat sur le vécu des travailleurs durant cette crise sanitaire et les aspirations pour le monde d’après. Mais le sujet qui risque de prendre le pas sur les autres, c’est là aussi la réforme de l’assurance chômage sur le calcul des indemnités qui doit entrer en vigueur au 1er juillet.
“On la conteste vigoureusement depuis longtemps. La CFDT va poser un recours devant le conseil d’Etat aprce que certains allocataires vont perdre jusqu’à 260 euros par mois. Ce sont les plus précaires qui vont perdre le plus. Cette réforme elle est injuste, incohérente, déséquilibrée mais là, en plus, elle est devenue anachronique du fait de la crise sanitaire.” Vincent Bodin, secrétaire de l’union départementale CFDT.
Et puis demain sera également abordée la question du télétravail notamment.