30 octobre 2019 – 1879 vues
Une centaine de salariés et amis de la poudrerie massés devant la sous-préfecture hier matin pour soutenir les plus de 60 intérimaires qui ne verront pas leurs contrats renouvelés en fin d’années. Les carnets de commandes pour 2020 sont vides et font peser la menace d’un plan social au premier trimestre.
Il suffirait d’une commande de 10 à 15 millions d’euros de l’État pour faire le joint jusqu’à 2021, disait déjà hier Daniel Garrigue. Le maire de Bergerac et le président de l’agglo qui étaient au contact des manifestants hier matin, en soutien des salariés, avec à la main la lettre qu’ils adressent à la ministre des armées, co-signée également par Germinal Peiro , le président du département. Tous trois demandent à être reçu au ministère.
La délégation syndicale de son côté a elle obtenue le soutien de la sous-préfète qui s’est engagée à remonter les inquiétudes et remarques des salariés. « Il faut lui faire confiance ainsi qu’aux élus qui nous soutiennent. Ils ont plus de poids que nous», commentait hier Stéphane Coumes, le délégué CGT Eurenco. La sous-préfète qui s’est aussi engagée à suivre les intérimaires pour faire en sorte qu’ils retrouvent un emploi. Un moindre mal pour le représentant syndical.
? Stéphane Coumes
Mais pour les quelques intérimaires présents hier, le soutien de la sous-préfète ne change pas grand-chose. Écoutez la réaction de cet homme intérimaire chez Eurenco depuis 3 ans dont deux années en CDI-intérimaire.
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Une soixantaine d’intérimaires remerciés dans les prochains jours ou en tout cas d’ici la fin de l’année. Et pas d’autres réunions prévues pour l’instant. L’inquiétude grandit dans les rangs de la Poudrerie.