À l’approche des fêtes, on commence à réfléchir à ce qu’on va mettre dans l’assiette. Et pourquoi pas des truffes ? La saison est en effet lancée. Le premier marché à Sainte Alvère a eu lieu le 27 novembre dernier. À Bergerac, le groupement des trufficulteurs de la Vallée de la Couze et du Bergeracois était lui sur le marché et à la Halle samedi dernier, là aussi, pour vendre la première récolte.
Un apport très faible pour cette première. Seulement 1.500g de tuber melanosporum qui se sont échangés. C’était un peu plus de 2 kilos l’an dernier, à la même période et 6 à 7 il y a deux ans. Il faut dire que la météo n’a pas été des plus favorables cette année.
« Au mois de mai-juin, il y a eu beaucoup de naissances, c’était très bien. L’été a été un peu sec. Beaucoup ont arrosé, mais l’arrosage ne vaut pas un bon orage. Et ensuite, il faudrait du froid, du gel, pour qu’elles mûrissent. Et là, c’est de la pluie que nous avons. Donc les premières ne sont pas toutes de trop bonne qualité. Il y en a beaucoup même qui se sont pourries, parce que la truffe, il faut un terrain qui draine. Et avec toutes ces pluies, il y a des terrains qui ne drainent pas trop et c’est pas bon. » Maurice Roland, le président du groupement
Pas mal de déchets donc pour ce début de saison. Mais les truffes qui ont été sélectionnées samedi, se sont échangées entre 700 et 800 euros le kilo. Et Maurice Roland est optimiste pour la suite.
« Je pense que nous aurons une bonne saison de truffe. La qualité arrive. Elle va être là. »
Le groupement des trufficulteurs qu’on retrouvera chaque samedi autour de l’église Notre Dame à Bergerac jusqu’à fin février si tout va bien. Les trufficulteurs qui organisent par ailleurs ce dimanche leur fête de la truffe et des produits régionaux à Saint Avit Sénieur avec des animations de 9h30 à 13h30.
