Les supporters Bergeracois y ont cru jusqu’au bout

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  • Publication publiée :16 février 2022
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10 février 2022 – 710 vues

La fin de l’aventure pour le BPFC en Coupe de France de Football

Bergerac éliminé hier soir. Sorti aux tirs au but par l’autre équipe de Nationale 2 encore en lice, le FC Versailles.

Et pourtant les Bergeracois y ont cru après avoir raccroché au score à l’avant-dernière minute du temps réglementaire. Mais la séance de tirs-au-but a tourné à l’avantage des Versaillais. Maudit poteau qui aura volé les rêves d’un club et de nombreux supporters.

Les supporters en nombre au stade, mais aussi dans les bars et restos de la ville de Bergerac. Comme au PQP, rue des fontaines où se sont retrouvés, hier soir, ceux qui n’avaient pu faire le déplacement à Périgueux. Mais l’ambiance était sans doute la même. Beaucoup de confiance dans les conversations à l’entame du match. Confiance pas même entachée par le but versaillais à la 14e minute. Pourtant, on sent le match bien plus accroché que contre Saint-Etienne. Des Versaillais plutôt agressifs sur le terrain, mais les joueurs d’Erwan Lannuzel qui résistent toujours. À la mi-temps, le score reste le même 0 à 1. À Bergerac, les supporters y croient toujours : 

« Pour l’instant on a pris un but, mais j’espère qu’en 2e mi-temps on va se refaire et on espère gagner le match. Il y a des trucs bien, des trucs à mieux faire. Faut pas baisser les bras. » Théo

Même discours du côté de Christophe, éducateur des U8/U9 au BPFC qui n’a pas pu faire le déplacement hier :

« On maîtrise, mais ils mènent, donc ils sont réalistes. Ils ont eu 2 occasions. Ça va au fond pour la première. Nous, les deux occasions qu’on aura, on va les mettre au fond et ça fera 2 – 1 pour nous. On récupère tous les ballons, ça va le faire, c’est sûr. » Christophe, éducateur au BPFC

Au retour sur le terrain toutefois, l’ambiance commence à se crisper. Les minutes passent, les tirs sont de moins en moins cadrés, comme l’impression de tenter le tout pour le tout. « Après tout on joue sur un terrain de rugby », ironise-t-on dans la salle. Le rêve s’éloigne, le visage du coach sur l’écran trahit la déception. Pourtant, les aficionados savent que rien n’est jamais terminé tant qu’il n’y a pas eu le coup de sifflet d’autant que Versailles est contraint de terminer le match à 10. Il n’en fallait pas plus. 89e minute, Axel Tressens, un ballon, un tir et le filet qui tremble.

Bergerac vient d’égaliser. On peut y croire à nouveau, parler du stade de France, s’imaginer affronter Marseille encore. Après tout, les tirs aux buts, c’est la spécialité des Bergeracois. La séance commence, ça passe, une fois, deux fois, trois fois et puis le tir de Mingoua touche le poteau. Versailles ne tremble pas. La fête est finie.

Dans le pub Bergeracois, pas de larme, pas de haine, mais la déception teintée de fierté tout de même. 

« Déçu, on y croit jusqu’au bout, Bergerac a fait, les autres avaient verrouillé derrière et puis c’est comme ça. Tant mieux pour eux. C’est dommage, c’est franchement dommage. Moi qui suis dans le club depuis 18 ans maintenant, c’était une belle aventure. Je suis déçu pour les joueurs. J’espère que les enfants de ma catégorie ne vont pas trop pleurer ce soir. Je suis très fier de mon équipe, mon club, mon président, tous les éducateurs qui sont derrière le club. » Christophe, l’éducateur

Déception aussi pour Valentin, lui s’était pris au jeu du BPFC avec la Coupe de France :

« Moi je crois qu’ils ont joué leur jeu. Après, un peu stérile. Je pense qu’ils auraient dû attaquer un petit peu plus. Mais bon voilà, c’est comme ça. C’est énorme déjà un quart de finale pour un petit club comme ça de Dordogne, c’est beau. On ne leur en veut pas, voilà, c’est le sport, c’est comme ça. À 20 cm peut-être que ça n’aurait pas été pareil donc bon… «