31 janvier 2018 – 2611 vues
1/3 étaient en grève hier au niveau national. Un mouvement très suivi. Ils dénonçaient la dégradation de leurs conditions de travail et de la prise en charge des résidents dû notamment à un manque criant de moyens humains.
Plusieurs mobilisations en Dordogne et notamment devant l’ehpad de l’hôpital de Bergerac où une centaine de personnes s’est relayée entre 13 et 15h. Parmi eux Isabelle Sicard, 30 ans de métier et autant d’années où la situation s’est selon elle dégradée.
Isabelle Sicard
A Bergerac, les mouvements étaient portés par la CGT et l’UNSA.
L’UNSA qui ne se satisfait pas des récentes annonces du gouvernement et notamment des 50 millions d’euros supplémentaires débloqués. Pascale Slagmolen, kinésithérapeute et représentante de l’UNSA.
Pascale Slagmolen
Des syndicats reçus hier matin par le directeur de cabinet de la préfète et par la directrice de l’Agence régionale de santé. En déplorant toutefois l’absence des représentants du département. Sentiment mitigé également à l’issue de la manif du côté de la CGT. Le syndicat qui regrette notamment l’absence des familles des résidents et surtout la faible mobilisation du personnel de l’ehpad de Bergerac. Géraldine, aide-médico psychologique à Bergerac, tente d’en expliquer les raisons.
Géraldine
Les CDD et les contractuels qui sont très nombreux à l’ehpad de Bergerac. Ces derniers représenteraient 60 % du personnel selon l’UNSA. L’ehpad qui compte 80 équivalents temps plein à Bergerac pour 110 résidents.
Et puis mobilisation aussi au CIAS de La Force, le centre intercommunal d’action social. Une vingtaine de personnes rassemblées autour de la CFDT et notamment des personnels de John Bost, de l’hôpital de Sainte-Foy, de l’ehpad de La Madeleine ou encore de Vélines.