Un nouveau partenariat pour le Bergerac Périgord Football Club.

Et surprise, c’est avec un club de rugby que le club de foot bergeracois s’allie. Le Sarlat Rugby plus précisément.

Alors le partenariat, on s’en doute, ne concerne pas l’action sportive mais bien le marketing et la communication.

Et sur le papier, c’est surtout le Sarlat Rugby qui va apporter son expertise au BPFC. Le Sarlat Rugby qui a entamé une nouvelle stratégie avec son nouveau président, Dominique Einhorn. Un business man d’origine alsacienne mais qui a surtout prospéré aux Etats-Unis. En quelques mois et via sa société Uniqorn, il a donné au club de rugby du Périgord Noir une renommée internationale, dit-il, avec le développement de contenus vidéos notamment. Des tutos, des retransmissions de matches jusqu’aux Etats-Unis, pays du football américain, avec à la clé quelques followers en plus… Objectif : atteindre les 1 millions de fans sur les réseaux sociaux d’ici la fin de la saison prochaine. Une stratégie marketing qui a fait briller les yeux des responsables du BPFC qui ont vu là l’occasion de donner une image professionnelle à un club amateur.

« Ils sont effectivement beaucoup plus en avance que nous sur la partie numérique. Nous on apporte l’ancrage territorial. Et on voudrait que ce mélange des deux apporte à nos deux clubs pour que nous soyons plus forts ensemble et puis meilleurs également pour nos partenaires, qu’ils soient locaux ou qu’ils soient étrangers. Et c’est ça un peu la nouveauté, c’est qu’on va aller chercher du partenaire étranger avec tout le réseau que Dom a développé avec la marque Sarlat Rugby. A Bergerac on avait déjà fait des choses en numérique, on va essayer de s’inscrire là dedans et nous d’apporter notre pierre à l’édifice à travers notre réseau départemental très fort. » Christophe Fauvel, président du BPFC.

Et donc vous l’avez compris, l’idée derrière tout ça, c’est d’attirer de nouveaux sponsors. C’était visiblement indispensable et d’autant plus après l’année confinée que le sport vient de vivre. 

« Les répercussions, d’une certaine manière en France étaient plus prononcées sur le Covid que dans les pays anglo-saxons. Et pour les clubs amateurs avant tout, de s’en remettre uniquement à des sponsors locaux, pour assurer leur survie, pour certains d’entre eux, c’est très difficile. Nous on s’est focalisé très rapidement sur le développement international. » Dominique Einhorn.

En attendant de voir les matches du BPFC dans les salons new-yorkais, le partenariat entre les deux clubs se concrétise cet été par la mise en place d’une boutique éphémère de goodies des deux clubs au sein de l’aéroport de Bergerac, première porte d’entrée sur le territoire, souligne Christophe Fauvel.