La rentrée est sereine, selon la rectrice d’académie

Lundi 4 septembre, c’est la rentrée aujourd’hui pour nombres d’écoliers, collégiens et lycéens. Les enseignants, eux, sont de retour dans les établissements depuis vendredi. À Bergerac, pour l’occasion, les profs du collège Jacques Prévert ont reçu la visite de la rectrice de la Nouvelle-Aquitaine. Anne-Bisagni Faure venue soutenir les personnels et sans doute prendre le pouls alors que la question du pacte enseignant, qui prévoit une hausse salariale en échange de missions supplémentaires, est sujet à débat chez les profs. La rectrice qui se défend toutefois de faire le service après-vente du gouvernement. Elle se montre même plutôt confiante sur la mise en œuvre du pacte. Et de s’appuyer sur l’exemple de collaboration école/collège à Jacques Prévert.

«Donc là, sept professeurs des écoles vont venir participer à cette nouvelle 6e, c’est-à-dire à une heure de français ou de mathématique de soutien. Et par ailleurs, au travers à la fois du pacte, mais aussi d’heures supplémentaires, toutefois moins bien rémunérées que le pacte, donc on a plutôt intérêt à se mobiliser avec le pacte enseignant, pour étendre à tous les élèves de 6e le dispositif devoirs faits. Donc les choses se mettent en place. Il y a des débats d’organisation. La mise en œuvre du pacte dans un collège, c’est d’abord un projet d’établissement, un projet pédagogique et éducatif. » Anne-Bisagni Faure, rectrice de la Nouvelle-Aquitaine.

Pourtant, les enseignants que nous avons pu rencontrer, vendredi, se montraient encore peu convaincus pas le dispositif.

L’autre question de cette rentrée, celle qui inquiète plus les parents cette fois, c’est de savoir si leurs enfants auront bien des profs face à eux cette année. Sur ce point, l’académie se montre particulièrement rassurante. Elle parle d’une rentrée sereine.

« Il reste encore quelques ajustements à faire, mais minimes. Nous avons, dans le premier degré, recruté des contractuels. Une quarantaine de contractuels qu’on a réussi à fidéliser puisque la très grande majorité enseignait et était déjà contractuelle en Dordogne l’an dernier. Beaucoup sont engagés dans des études dans l’éducation. » Nathalie Malabre, directrice académique de la Dordogne.

Pas de problème d’effectifs non plus dans le second degré, assure Anne-Bisagni Faure qui parle d’ajustements à la marge.

Enfin, la rectrice entendait aussi rappeler les ambitions pour cette rentrée, parmi lesquelles celle d’élever le niveau général et de travailler sur l’émancipation. À Jacques Prévert, cela pourrait passer par la mise en place de deux nouvelles sections bilangues en 6e. Une classe anglais – espagnol et une anglais – italien. Toutes deux ont été ouvertes à tous les élèves des écoles du secteur, sans critère de sélection. Une cinquantaine intégreront des classes où l’accent sera donc mis sur les langues et les cultures des pays. Un dispositif qui doit par ailleurs permettre une meilleure acquisition des savoirs, toutes matières confondues, et le développement de la confiance en soi.

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