Face à l’inflation, les aides du CCAS de Bergerac sont les bienvenues

En cette période économiquement compliquée, pour certains d’entre nous, il est toujours agréable d’obtenir un petit coup de pouce. Et parmi les acteurs de la solidarité, on oublie parfois de parler du CCAS de Bergerac. Le Centre Communal D’action Sociale qui peut s’adresser à de nombreux publics.

Le CCAS est par exemple le premier interlocuteur dans le cadre de l’aide sociale légale, c’est-à-dire pour obtenir par exemple l’aide sociale à l’hébergement ou encore l’APA. Cela concerne les seniors ou les personnes atteintes de handicap.

Mais le CCAS de Bergerac est aussi là pour les actifs. Et ça, on s’en doute moins. Savez-vous, par exemple, en cette période de rentrée scolaire, que vous avez peut-être droit à une bourse pour la cantine de vos enfants. Actuellement, 570 élèves, du public comme du privé, en bénéficient, à Bergerac. Une aide qui se traduit par une ristourne sur la facture de 60 centimes à 3 euros 17 par repas. Une aide non négligeable lorsque l’on sait que les tarifs de restauration scolaire augmentent de 3% cette année, à cause de l’inflation. La bourse est calculée en fonction du quotient familial basé sur les ressources du foyer et le nombre de personnes qui le compose. Ainsi, un couple avec un revenu de 3.000 euros et deux enfants peut très bien y prétendre. Par contre, attention, il faut aller en faire la demande au CCAS.

La structure qui peut aussi aider à payer les factures énergétiques. Un coup de pouce de maximum 150 euros par an en fonction là aussi du quotient familial. 662 foyers en ont profité en 2021. D’autres ont bénéficié de l’aide exceptionnelle sous couvert d’urgence sociale. Soit 1.133 aides facultatives distribuées en 2021, c’est 4 % de plus que l’année précédente avec un profil des bénéficiaires qui a changé et particulièrement depuis la crise sanitaire, note Karine Groleau, la directrice du CCAS de Bergerac.

“Des jeunes, en couple souvent, parfois qui ont des enfants, des moins de 25 ans, et puis une augmentation aussi des familles monoparentales. Des gens qu’on ne voyait pas avant. Ce sont des gens en fait qui vivaient, qui avaient peut-être des petits boulots, des situations un peu limite précarité, mais qui s’en sortaient, et qui avaient des revenus et qui pendant la crise ont dû soit arrêter, parce que quand une maman est seule avec son enfant, elle est obligée d’arrêter de travailler pour s’occuper de son enfant ou, soit il n’y a plus de travail, l’intérim ne fonctionne plus, de ce fait, on connaît un accident de vie, un accident de parcours, et ça oblige les personnes à demander des aides, ce qu’elles ne faisaient pas auparavant. Ce n’était pas dans leur quotidien.”  Karine Groleau, la directrice du CCAS de Bergerac.

Et la situation ne devrait pas s’améliorer avec l’inflation galopante. Pour cette année 2022, le budget du CCAS a déjà été doublé par rapport à l’an dernier. 

“On essaye d’ajuster au mieux le type d’aides que l’on peut avoir en fonction des dotations qui sont les nôtres. On a effectivement voté une rallonge de 40.000 euros sur l’année 2022 pour essayer de palier aux nouveaux types de dossiers et aux nouveaux bénéficiaires que nous rencontrions. On ne peut pas vous dire effectivement ce qu’il en sera pour 2023, mais avec les indicateurs, les signaux économiques qui sont ceux que nous connaissons à l’heure actuelle, on peut présager effectivement que l’on aura de nouveaux bénéficiaires l’année prochaine et qu’il faudra que l’on ajuste en fonction de ces besoins.” Charles Marbot, adjoint délégué aux solidarités à la ville de Bergerac.

Le CCAS comme un filet de sécurité pour les Bergeracois qui rencontreraient des difficultés au quotidien. La structure qui rappelle aussi qu’elle peut accompagner tout un chacun dans ses démarches administratives.

Pour rappel, le CCAS se situe actuellement à l’Espace Jacques Lagabrielle en face de la Recyclerie à Bergerac.

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