Culture & Covid : Les danseurs n’ont pas dit leur dernier mot



19 novembre 2020 – 1060 vues

Pour Cathy Herouard, danseuse et professeure au sein de l’association Ribambelle de Queyssac, cette manifestation éphémère est un appel à l’aide du monde de la culture, notamment des écoles de danses, qui se sentent, elles aussi, abandonnées face à ces nouvelles mesures.

Écouter Cathy Herouard

« L’enseignement artistique souffre beaucoup de la situation. On est déjà privé des spectacles, des soirées dansantes, je le comprends. Mais qu’on nous prive aussi des cours, c’est difficile. En France, beaucoup de conservatoires gardent leurs classes ouvertes, ils respectent des protocoles, ils ont le droit de le faire. Pourquoi des écoles de danse à structure associative ne pourraient pas le faire ? »

Un futur incertain pour les petites structures

Comme beaucoup, la professeure avait dû interrompre les cours en mars dernier pour les reprendre en septembre et de nouveau, les arrêter. Pour la danseuse, la problématique aujourd’hui dépasse l’aspect purement financier.

Écouter de nouveau Cathy Herouard

« Ce n’est pas le problème de survivre, parce-que, effectivement, l’Etat a mis en place des aides. Mais à terme. Moi, je suis professeure de danse, je ne veux pas changer de métier. Si mon association ne s’en relève pas, que va-t-on faire ? Nos adhérents ne vont peut-être pas avoir envie d’investir de nouveau dans ce type d’activités si c’est pour se dire que tous les mois, ils vont être confinés de nouveau et ne pas pouvoir danser. Je sais qu’il y a énormément de petites structures d’écoles de danse associatives qui ne se relèveront pas de ces mesures. »

Cathy remercie toutes les associations de danse qui « se serrent les coudes dans cette période difficile » et qui se mobilisent pour réaliser, elle l’espère, ce flash mob, samedi, à 15h. Affaire à suivre donc.

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