09 décembre 2020 – 1249 vues
Le virus toujours présent…
Soixante-et-onze personnes hospitalisées de la Covid en Dordogne, contre 75 la semaine passée. Des taux d’incidence et de positivité qui ne bougent guère ces derniers jours. C’est ce que la directrice départementale de l’agence régionale de santé, Marie-Ange Perulli, nomme « l’effet plateau ». Une tendance à la stagnation qui se constate dans tout le pays.
… Mais moins virulent
A l’inverse des indices, les médecins et organismes de santé voient, eux, une amélioration générale de la situation. Avec notamment une baisse significative de la virulence du coronavirus. « Des patients peuvent être contaminés et n’avoir que le nez qui coule », souligne Benoit Blanc, médecin responsable de la cellule Covid-19 au Pôle de santé de Bergerac.
Du côté des laboratoires aussi, la diminution est visible. « Nous réalisons actuellement 1000 tests par jour, contre 2700 lors du pic épidémique », précise le biologiste médical à la tête des laboratoires Novabio, Henri-Pierre Doermann.
Des signes positifs donc, même s’il faut rester prudent et continuer à respecter les gestes barrière. Sur ce point, la directrice départementale de l’ARS rappelle que le même masque ne se porte qu’un nombre d’heures limité, sinon « vous risquez de vous contaminer », dit-elle.
De plus en plus stressés
Autre constat lié au contexte de la crise sanitaire : une augmentation du stress, de troubles de l’anxiété, voire de dépressions. « On a de plus en plus de patients confrontés à des difficultés psychologiques », remarque le docteur Blanc.
Ce dernier explique alors qu’il est bon de « tempérer tous les chiffres et statistiques liés au coronavirus ». Et insiste sur l’importance de distinguer les malades de la Covid et les personnes positives à la Covid, mais pas forcément malades. Il souligne ainsi que même si la grande majorité des “”décès Covid” sont effectivement liés au coronavirus, certains cas sont comptabilisés de manière plus large, prenant l’exemple d’un patient atteint du virus, mais stable, qui, une fois rentré chez lui, a fait une chute et en est mort. « L’homme a pourtant été déclaré décédé de la Covid, et non d’une fracture du crâne. », dit le médecin généraliste. Enfin, il rappelle qu’en moyenne, la Dordogne enregistre environ 5000 décès par an, toute cause confondue. La quarantaine de décès déclarés en lien avec la Covid est donc, encore une fois, à relativiser.
Pour résumer : Restons prudent, et restons zen!