Bergerac « Ville 30 » : Le regard du collectif Se déplacer en Bergeracois sur les concertations

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  • Publication publiée :17 novembre 2022
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À Bergerac, les réunions de concertation pour le passage à une ville 30 se poursuivent. Vous le savez, il s’agit d’envisager la réduction de la vitesse sur les routes de manière à créer des espaces de circulation plus apaisés et plus sécurisés et qui favorisent les déplacements doux.

La réduction de la vitesse, c’était une des 10 mesures de la charte développée par le collectif Se déplacer en Bergeracois et signée par quasiment toutes les formations politiques de Bergerac. Le collectif qui est partie prenante des réunions de concertations. Il expose, chaque fois, l’intérêt, notamment écologique, de passer à une ville apaisée.

« Là où on va avoir une économie au niveau des émissions de CO2, c’est que dans une ville à 30km/h le principe est d’inciter les gens à prendre un autre moyen de transport (que la voiture, ndlr). Et donc, en sécurisant et en renforçant ce sentiment de sécurité, les gens sont beaucoup plus enclins à prendre le vélo. » Pascal Gil, membre du collectif Se déplacer en Bergeracois

Le collectif qui veut faire comprendre que le tout voiture, c’est de toute façon terminé. Mais au vu des échanges au cours des réunions de concertation, il y a encore un gros travail à mener pour faire bouger les mentalités et faire prendre conscience que la transition est inévitable.

« La question, c’est « quand vous devrez vous déplacer autrement… » et non pas aujourd’hui « quels sont vos problèmes pour vous déplacer ? » mais quand vous serez obligé de vous déplacer autrement parce que, les carburants vont augmenter de plus en plus, parce qu’il y a une pression de tous les côtés pour diminuer ces gaz à effets de serre. Il va falloir avoir des choix différents des pratiques que l’on a aujourd’hui et je pense que les réunions ne tournent pas encore autour de ça, mais c’est surtout ça notre discours à nous. » Pascal Gil

Pour autant, le collectif estime que ces réunions permettent une prise de conscience. D’ailleurs, la proposition de Ville 30 semble assez bien accueillie dans l’ensemble, surtout en centre-ville où l’on est habitué aux déplacements doux. C’est peut-être plus complexe en périphérie où la voiture reste reine. Mais les choses se dessinent positivement, estime Pascal Gil. Reste que ce plan Ville apaisée est particulièrement ambitieux.

« Si on doit faire tous les travaux au niveau de la chaussée sur Bergerac, il faut 15 ans. On a une urgence par rapport à cette réduction des gaz à effets de serre. On n’a pas 15 ans pour ça. Deux solutions à notre avis pour ça : soit un plan Marshall où sur 4, 5 ans, on va tout faire. Ou autrement, on continue le plan qui est prévu et à ce moment, on fait de cet urbanisme coup de pinceau. C’est-à-dire que c’est de la peinture uniquement et après, on fera les travaux quand il y aura l’argent. Alors, on se dirige plus vers la 2e, mais il faut que ça soit fini dans les 2 à 3 ans. » Pascal Gil

« Un plan qui demande une vraie audace politique », complète Damien Delaplace, membre du collectif également.

Le collectif dont toutes les actus sont à retrouver sur sa page facebook.

Quant aux réunions de concertation Ville 30, il en reste 2. Le 29 novembre, salle Coicaud, pour le quartier Nord et le 1er décembre, salle Florczuk à La Conne.