02 octobre 2018 – 32688 vues
Un caillou dans les chaussures de la CAB concernant l’avenir des Nouvelles Galeries.
L’immeuble, dont la restauration s’était accélérée en début d’année, doit notamment accueillir 2 hôtels. Un Mercure et un Ibis. Ça c’est pour la théorie parce qu’en pratique, il y a un bâtiment qui contrarie encore les plans du promoteur : celui des établissements Mouret.
L’ancien quincailler désormais spécialiste des articles de cuisine est installé au même endroit depuis plus de 100 ans. Soit en plein milieu du projet. Face à la place Gambetta. Et si cela fait 20 ans que Gérard Teulet cherche à faire partir la famille de commerçants, aucune proposition concrète et réaliste n’a été formulée assure Bruno Mouret, le gérant du magasin. Sa boutique est la seule a avoir résisté au promoteur et à son projet.
Une forme de résistance qui aujourd’hui n’arrange pas vraiment la CAB. La communauté d’agglomération Bergeracoise qui veut voir le centre-ville de Bergerac redynamisé et qui compte beaucoup pour ça sur les Nouvelles Galeries. La CAB a donc décidé de s’en mêler et de lancer la même démarche que pour l’immeuble historique, a assuré la semaine dernière Frédéric Delmares, le président de la CAB, qui parle maintenant de la verrue Mouret. Comprendre donc s’appuyer sur l’établissement public foncier pour contraindre le commerçant, dont les exigences seraient démesurées, à faire ses cartons. Des négociations qui, si elles n’aboutissent pas, pourraient donc donner lieu à une expropriation.
Et pourtant les propriétaires ne se disent pas fermés à la discussion. Ecoutez Bruno Mouret.
Écouter le podcast
Dans le passé, la famille Mouret avait suggéré que son commerce soit intégré au projet des Nouvelles Galeries. Elle s’était vu opposés un refus.
Aujourd’hui le gérant ne s’inquiète pas outre mesure des menaces d’expropriation de la CAB
Écouter le podcast
Pour l’instant, donc, rien n’est fait. Mais Bruno Mouret l’assure : s’il doit déménager, ce sera pour rejoindre le secteur de La Cavaille.