28 mars 2022 – 264 vues
Ça bouge du côté de la maison Vié, rue du Pont saint Jean à Bergerac. Cette bâtisse du 19e, sans doute magnifique autrefois, mais qui a été laissée pendant très longtemps en ruine.
Le bâtiment et son terrain de plus de 4.000m² ont été acquis, il y a quelque temps, par une société parisienne pour y construire une nouvelle résidence pour séniors. Une résidence estampillée Les Jardins d’Arcadie, marque et société d’exploitation du groupe Acapace, connu également pour les campings haut de gamme Sandaya. Car c’est bien de résidences de standing dont on parle. Le groupe en a déjà ouvert 45 depuis 2005 et compte bien en créer 35 de plus d’ici à 3 ans. Une autre est d’ailleurs en cours d’élaboration à Périgueux. Toujours au plus près du centre-ville, c’est le critère premier du groupe. Il s’agit évidemment de répondre à la question du vieillissement de la population et aux besoins des personnes âgées, en milieu rural notamment.
« C’est les besoins exprimés par nos séniors, c’est-à-dire la maison de toujours, effectivement, à partir d’un moment ça devient compliqué à entretenir et puis là, voilà, ça permet de se retrouver dans une résidence avec d’autres séniors. Ça permet de créer du lien social. Et puis d’avoir un appartement de haute qualité avec quelques adaptations pour les séniors qui se retrouvent en centre-ville et qui ont accès à tout un tas de services qu’on retrouve en résidence senior. » Arnaud Hontaa, responsable de programme immobilier au sein de la société Acapace.
Restaurant, avec un prestataire spécialisé, coiffeur, salle de fitness, animations, etc. Le tout en étant parfaitement libre, insiste Arnaud Hontaa. Libre d’aller et venir, d’inviter des proches pour des week-ends. Libre de vivre sa vie simplement. La promesse en somme d’un village vacances, mais pour seniors autonomes ou semi-autonomes exclusivement.
À Bergerac, le groupe va donc rénover la maison Vié et créer deux nouveaux bâtiments autour d’un parc qui conservera notamment ses deux grands cèdres. Un projet à 14 millions d’euros selon le groupe.
Au total, ce sont 88 logements, du T1 au T3, qui seront proposés à la location (Il faudra sans doute compter entre 800 et 1.600 euros en moyenne par mois). Des appartements qui ont déjà quasiment tous été vendus (il en reste 17 à la vente) à des investisseurs privés qui voient là l’occasion de faire rentrer des loyers et/ou de défiscaliser par exemple.
La livraison de la résidence est prévue pour la fin 2023. La mise en location pourrait intervenir en début d’année prochaine, une fois l’équipe d’exploitation recrutée. 7 à 10 personnes. Les premières offres d’emploi pourraient tomber en fin d’année. Un calendrier soumis néanmoins aux contraintes actuelles liées notamment à la guerre en Ukraine.