Agriculteurs en colère : le point sur la mobilisation

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À Bergerac, les agriculteurs en colère ont échangé avec le nouveau sous-préfet, Frédéric Carre
  • Publication publiée :25 janvier 2024
  • Post category:Actus

3e jour de contestation en Dordogne avec toujours des blocages. L’A89 toujours fermée entre Saint-Astier et Boulazac. Un convoi d’agriculteurs a pris la direction de l’entreprise Fromarsac en début d’après-midi pour dénoncer le non-respect de la loi Egalim. Ils y ont déversé du lisier.

À Bergerac, les agriculteurs ont occupé leur rond-point ce matin, à Roumanières avant de prendre à nouveau la direction du centre-ville pour rencontrer le sous-préfet, officiellement en poste depuis lundi. Les agriculteurs emmenés par la coordination rurale qui ont bloqué la place Gambetta pendant une heure ce midi, le temps d’échanger avec Frédéric Carre. Le sous-préfet qui a patiemment écouté les problématiques des agriculteurs : les prix trop bas, les lourdeurs administratives ou encore les problématiques de transmission et d’attractivité. Des problématiques que le sous-préfet s’est engagé à faire remonter de la façon la plus fidèle possible. « Je ne suis pas un technocrate, je ne suis pas dans la démagogie, je serai un interlocuteur fiable et de confiance », a-t-il insisté, affirmant son soutien à l’agriculture et s’engageant à se rendre sur les exploitations du Bergeracois. Les agriculteurs, eux, attendent de voir et assurent que le mouvement perdurera tant qu’ils n’obtiendront pas des avancées concrètes. Le premier ministre devrait faire des annonces demain. En attendant, les manifestants ont rejoint leur rond-point.

À noter que la confédération paysanne de Dordogne devrait finalement, à son tour, entrer dans la contestation. Le syndicat qui prévoit une large mobilisation dimanche.

Enfin, après le défilé des élus locaux sur le terrain, la sénatrice communiste Marie-Claude Varaillas a, elle, pris la plume pour soutenir les agriculteurs. « Nous devons repenser notre modèle agricole, cela nécessite de sortir du libre-échange à outrance et de la concurrence déloyale », écrit-elle dans un communiqué de presse et d’ajouter « cela doit passer par une transition agro-écologique progressive des pratiques agricoles, comprenant un accompagnement social, professionnel, technique et financier des agriculteurs. »

À suivre….