Vous le savez, les Resto’Cab sont ces bons d’achat de 15 euros valables dans les restos et distribués contre l’achat de 40 euros de vins de Bergerac et Duras au quai Cyrano et chez quelques cavistes. 2^e année pour ce dispositif qui vise à soutenir les restaurateurs, fermés depuis de longs mois, favoriser le tourisme et venir en aide aux viticulteurs, victimes collatérales de la fermeture des bars et restos dans une année, qui plus est, difficile.

« D’abord parce qu’on a été durement éprouvés par les conditions climatiques et le gel. Deuxièmement il fait pas très beau donc le moral… c’est un peu compliqué de revenir travailler dans nos vignes qui ont été abimées par le climat. Et puis commercialement c’est pas évident non plus puisque les bars, restaurants fermés, la consommation de nos produits s’en ressent également. » Eric Chadourne, viticulteur à Creysse et président de la fédération des vins de Bergerac et Duras.

Le viticulteur qui espère donc le succès de cette nouvelle édition de Resto’Cab. L’an dernier, Près de 3.000 bons avaient été distribués pour près de 2.170 réellement utilisés dans 53 établissements de restauration, soit un investissement de 32.500 euros pour la CAB. Cette année, l’agglo pourrait aller jusqu’à 90.000 euros de dotation. L’essentiel étant de pérenniser l’opération jusqu’à l’automne, explique Frédéric Delmarès, le président de la collectivité.

L’opération démarrera le 9 juin pour que tous les restaurateurs, équipés ou non de terrasses puissent en profiter.

Quant aux viticulteurs ils sont plus que jamais prêts à multiplier les opérations promotionnelles. 

« Nous on est dans les starting blocks comme on faisait avant le Covid. C’est à dire qu’on avait des animations tout l’été sur le port de Bergerac et puis des animations dans le vignoble également avec la Vinata autour de la rotue des vins. On avait prévu une fête de la fleur à Pécharmant, etc..; donc beaucoup d’animations qui sont stoppées puisqu’on ne peut pas les mettre en route à cause des protocoles sanitaires. Donc on travaille avec la ville de Bergerac pour essayer de voir comment on peut faire mais pour le moment on est très bloqués par les protocoles sanitaires. Mais on est prêt et puis on a besoin de ça. On est comme tout le monde, on sort du confinement et on veut partager nos produits, boire de bons vins. C’est la convivialité la viticulture et le vin donc on est quand même un peu frustrés, pour ne pas dire plus… » Eric Chadourne.