09 novembre 2020 – 1285 vues
Cette fois encore les salles de concerts, de spectacle, d’expo, ont dû baisser le rideau. Mais contrairement à la première période de confinement les artistes ont un peu plus de latitude. Alors à Bergerac on en profite. Au théâtre de La Gargouille, on a des attestations plein les poches pour ne serait-ce que continuer à répéter. Et oui c’est autorisé. De quoi soulager un peu Christine Good, la co-fondatrice de la compagnie.
? Écouter Christine Good
Christine Good qui se réjouit aussi d’avoir pu mener à bien le festival quartier en scène le mois dernier. « Une bouffée d’air », nous a-t-elle confié, dans cette année noire pour le monde du spectacle. Mais aujourd’hui c’est tout de même l’incompréhension qui persiste.
? Écouter Christine Good
Alors pour garder le lien avec ses publics les artistes de la Gargouille ont déjà prévu d’accroître leurs propositions, dès cette semaine, sur les réseaux sociaux, comme ils l’avaient fait lors du premier confinement.
Garder le lien et proposer d’autres formes de spectacles, c’est aussi ce sur quoi travaille le Melkior Théâtre qui a vu son festival TrafiK interrompu par la décision gouvernementale. Un contexte sanitaire qui pousse l’asso culturelle à réinventer son festival.
? Écouter Henri Devier
Le Melkior qui réfléchit avec les artistes et opérateurs culturels à comment tirer les leçons de ces confinement.
? Écouter Henri Devier
Des solutions qui puissent permettre donc aux artistes de se retrouver et de retrouver leur public d’une autre manière et surtout qui puissent leur permettre d’être rémunérés. On sait l’inquiétude financière qui règne dans le monde artistique.
A noter que de son côté, le Théâtre du Roi de Cœur compte également profiter de ce re-confinement pour lancer de nouveaux projets et notamment la création d’un nouveau lieu en centre-ville de Bergerac. D’ici là, naturellement toutes les représentations prévues ce mois-ci sont reportées.
L’action culturelle prévue avec le centre social Jean Moulin change de forme. Au lieu d’ateliers, ce sont des lectures par téléphone qui sont proposées aux familles des centres-sociaux. Là encore l’objectif est de garder le contact.